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"Les fils de leurs pères", " Hariri, Homme d'Etat en Syrie", "une visite historique"… tels sont les titres des journaux de ce matin qui se sont arrêtés sur la visite du premier ministre Saad Hariri, tant attendue, ou plus précisément sur les minuscules détails de la visite du premier ministre, en Syrie. En effet, presque cinq années de coupures et d'hostilité n'ont eu besoin que de 25 minutes en avion et un séjour de 22 heures pour être oubliée. Cinq années dans lesquelles les proches de Hariri n'ont cessé d'insulter et d'accuser la Syrie de toutes sortes de crimes, ces mêmes personnes ont été privées de visiter Damas alors que, semblerait-il, elles le souhaitaient. En effet, des sources informées ont précisé que plusieurs membres du 14 mars ont proposé de joindre le premier ministre ou souhaitaient le faire. Mais Hariri n'a été accompagné que de son cousin et directeur de cabinet Nader Hariri, fils de sa tante Bahia qui a dit un jour "on ne dira pas Adieu à la Syrie mais Au revoir".                                                                                           Les journaux se sont entendus sur le fait que Hariri a visité la Syrie suite à une invitation officielle et en tant que premier ministre, mais que les détails remarqués de cette visite où les protocoles dépassés plusieurs fois, indiquent que le Premier ministre a été reçu en tant que "fils de son père", la Personne de Hariri a semblé plus importante que le poste qu'il occupe "ce qui a donné une impression personnelle à cette visite officielle".
Avec la fin de la visite qu'il a qualifiée "d'excellente", le premier ministre libanais s'est dirigé vers l'ambassade du Liban en Syrie où une conférence de presse a été tenue. Hariri a indiqué que "le président Bashar Al Assad a insisté sur le fait que les relations (libano-syriennes) débutent d'une façon amicale et sincère" ajoutant qu'il "représente tout le Liban et non pas une partie politique" et que les discussions ont porté sur tout ce qui préoccupe les deux pays voisins. Le premier ministre a affirmé vouloir des "relations privilégiées, sincères et franches dans l'intérêt des deux Etats et des deux peuples a rapporté l'Orient le jour.".
De leurs côtés, entre "s'abstenir de commenter" et "présenter des réservations" ont trébuché les membres du 14 mars qui ont été semble-t-il dramatiquement choqué. D'après le quotidien Annahar "devant une scène qu'on aurait pensé impossible il y a quelques mois, beaucoup ont essayé d'atténuer le choc de la grande foule troublée en répétant que c'est une visite Normale" ajoutant que "l'événement a été dramatique (pour le public du 14 mars) vu qu'il lui manquait les formalités nécessaires qui ont fait le mélange du public et du privé, de l'officiel et du familial". D'un autre côté, l'arrivée du premier ministre libanais à Damas sans être accompagné d'une délégation ministérielle a prouvé que Hariri lui-même a insisté sur "la personnalisation de la visite" d'après les quotidiens Assafir et Al akhbar qui ont insisté à citer les détails minutieux de cette visite comme preuve de ce qui a été cité.                                                                     En fait, Assafir a parlé "d'un prudent bienvenue de la part des chrétiens du 14 mars du fait qu'il y a des doutes à propos des intentions syriennes envers les libanais d'après un membre des Forces libanaises ". De son côté, Ibrahim AL Amin a indiqué dans le quotidien Al Akhbar que "personne ne pourrait, parmi la foule ou ceux qui entourent Hariri, s'opposer à cette visite et particulièrement parce qu'elle est parrainée de la réconciliation saoudienne - syrienne", les opposants à cette visite diront que le premier ministre "a dû y aller, dépassant ses sentiments et que ses contacts politiques ne changeront rien de des sentiments envers la Syrie et son régime politique".
Les observateurs ont indiqué que le président Bashar Al Assad a dépassé toutes les blessures qui ont été causées ces dernières années de la part de Hariri et son entourage, "adoptant la politique de patience qu'il a héritée de son père Hafez Al Assad, le chemin vers Damas ne tardera pas à ramener vers lui des responsables qui jusqu'à peu de temps appelaient à la chute de son régime". 


Mariam Hussein

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