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  Le pays s'est transformé, hier, en immenses lacs. L'hiver, toujours dans ses jours premiers, promet qu'il ne serait pas facile à vivre, surtout dans un pays comme le Liban, où l'Etat regroupant toutes ses forces n'a pu sauver que 20 personnes de 84 qui ont disparu sur le bateau panaméen. Le bateau, qui portait à son bord du bétail, a fait naufrage dans la soirée d'hier sur la côte de Tripoli.
Devant cette scène les journaux de ce matin ont presque oublié la visite prochaine de Hariri en Syrie et les critiques du président Sleiman pour se mettre d'accord à considérer cette catastrophe étant "un scandale". Ainsi, les journaux ont indiqué que les événements du jeudi soir sont "une preuve de la faiblesse du régime politique et de ses institutions" et "une preuve aussi de la corruption implantée dans tous les coins de cet Etat et qui permet aux entrepreneurs et fournisseurs de travailler librement sans aucune surveillance".
Politiquement parlant, la visite attendue en Syrie du premier ministre Saad Hariri aura semblerait-il lieu ce dimanche, d'après le quotidien « Annahar », tandis que les proches de ce dernier n'ont toujours pas précisé la date exacte de cette visite. Le journaliste Nkoula Nassif a écrit dans le quotidien Al Akhbar que " Hariri lui-même attend cette visite" et que durant une des réunions du comité de rédaction de la déclaration ministérielle il l'a dit en précisant qu'il n'aurait pas été premier ministre sans avoir l'intention d'établir de bonnes relations avec la Syrie. Nassif a indiqué que la Syrie a oublié "les accusations et insultes de Hariri, étant donné qu'elle n'est pas responsable de sa formation politique, et que le jeune homme a peu d'expérience dans ce domaine". Il a de même indiqué que le premier ministre comprend très bien que s'il désirait voir son gouvernement réussir, il devrait recevoir la bénédiction de la Syrie et du Hezbollah. Il devrait ainsi se comporter avec le Hezbollah "comme étant une résistance et de rechercher de meilleures relations avec la Syrie".
D'un autre côté, les répercussions de la visite du président Sleiman aux Etats Unis apparaissent à travers les critiques dont subi le président de différents partis. Dans le quotidien Al Akhbar, Ibrahim Al Amin a considéré que "les critiques dont subit le président Sleiman sont en fait le résultat d'un long trajet de manque de confiance entre le président et quelques parties", indiquant que le problème aujourd'hui consiste à savoir "quelle est la position du président libanais concernant les problèmes locaux".
D'un autre côté, les américains ne semblent pas digérer facilement leur échec au Liban concernant les armes de la Résistance dont la légitimité a été documentée dans la déclaration ministérielle. En fait Fréderic Hoff, l'assistant de l'envoyé spécial américain pour les affaires du Moyen Orient George Mitchell, a visité le président de la chambre des députés Nabih Berry, dans le cadre des préparations de la visite de Mitchell. Berry s'est interrogé des raisons pour lesquelles la direction américaine a fait revivre la décision 1559 alors qu'il s'agit à présent d'appliquer la résolution 1701. Berry a déclaré devant son visiteur que le processus de paix fonctionne très lentement et que le Liban serait le dernier pays à signer le consensus de paix
avec l'ennemi

Mariam Hussein.

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