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Cinq jours se sont écoulés sur la visite du Chef de l'Etat Michel Sleimame aux Etats-Unis. Cependant, cette visite qui avait été accompagnée d'une campagne de critiques persiste à faire la Une des quotidiens libanais.
Néanmoins, le président Sleimane a mis les points sur les i. "L'arme de la Résistance est une affaire purement libanaise" a-t-il déclaré clairement et franchement devant le Président américain Barak Obama. Une déclaration qui doit atteindre les oreilles de tous les responsables arabes et américains.
Toutefois, il semble que la position stable du Président Sleimane n'a pas plu à certains responsables qui se sont hâtés à diffuser leurs venins pour faire une fissure entre l'armée et la résistance. Voici le sous-secrétaire d'État américain pour les Affaires du Proche-Orient Jeffrey Feltman qui annonce que "le Hezbollah est une institution forte mais une milice et il faut que l'armée libanaise impose sa puissance sur tous les territoires libanais." Dans une interview accordée à la chaîne télévisée "Al-Jazira", Feltman a indiqué que " l'arme de la Résistance menace le Liban et viole les résolutions internationales soulignant que les Etats-Unis n'aiment pas le Hezbollah et ne dialogue pas avec lui."
La première réaction sur les déclarations de Feltman était celle du député chef du bloc parlementaire "Changement et Réformes" le général Michel Aoun. Dans une interview accordée à la chaîne télévisée "OTV", le général Aoun a indiqué que "le Hezbollah et son arme persisteront à exister jusqu'au retour des Palestiniens à leur pays vu le danger de l'implantation indiquant que c'est à cause d'un certain équilibre des forces que le processus de paix continue."
"Nous croyons en la force du droit tandis qu'ils croient en le droit à la force" ajouta-t-il.
De sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud Al-Faysal a déclaré au quotidien "Hirald Tribune" que " le Liban ne s'avère pas maître tant que le Hezbollah se dote des armes plus que l'armée régulière".
Dans ce cadre, le quotidien « Aliwaa » a rapporté des sources diplomatiques "qu'Obama a averti le président Sleimane des dangers de la persistance de l'arme de Hezbollah hors le contrôle de l'Etat."
Cependant, le quotidien « Assafir » a souligné que le président Sleimane a notifié les responsables américains que " Hezbollah est un parti libanais participant au gouvernement et ayant ses propres députés qui le représentent au cabinet. "Israël s'avère le principal danger et lorsque son occupation se termine, les choses iraient bien" ajouta-t-il.

Sur le même plan, des sources bien –informées ont annoncé au quotidien « Assafir » que " le ministère des Affaires étrangères tenterait à rayer la résolution 1559 de l'ordre de jour du Conseil de Sécurité profitant de la présence du Liban au Conseil comme étant un membre non-permanent."

Entre-temps, il est attendu que le Premier ministre Saad Hariri retourne de la capitale danoise Copenhague de laquelle il avait beau assuré que « si Dieu le veut », il se rendra très bientôt en Syrie.
Dans cet ordre, des sources proches du M. Hariri ont indiqué au quotidien « Assafir » qu'il n'existe plus d'alibi pour reporter cette visite décidée à Damas."
De même, des sources politiques proches de la direction syrienne ont souligné au quotidien « Aliwaa » que " les préparatifs de cette visite se continuent et que cette visite constituerait un nouveau stade des relations libano-syriennes."