Raad: L’acte d’accusation est politisé et la résistance ne se soumettra pas aux aspirations de ses ennemis

Le chef du bloc parlementaire "Fidélité à la Résistance", Mohamad Raad, a tenu au Parlement un point de presse intitulé " la réfutation de l'acte d'accusation: une étude juridique", auquel a pris part l'ancien membre du conseil constitutionnel,  le juge Salim Jraïssati.

M. Raad a rappelé que le dossier du Tribunal spécial pour le Liban a été abordé lors d'une conférence de presse précédente.

"Nous avons confirmé que le TSL n'a pas respecté les moindres critères de la justice. Il a rédigé son acte d'accusation pour servir un intérêt international qui a dépassé les intérêts des Libanais. Ses enquêtes ont violé le principe de la confidentialité, et a dépassé les limites de sa compétence en demandant les datas. Il a également annoncé qu'il se base sur des preuves circonstancielles mineures", a ajouté M. Raad, affirmant que nous n'attendons pas à ce que ce tribunal établisse la justice et nous ne sommes pas surpris du fait qu'il constitue un accès des mandats internationaux sur le Liban".

Le chef du bloc "Fidélité à la Résistance" a confirmé que "l'objectif de cet acte est d'accuser injustement des combattants honorables", ajoutant que "nous n'avons pas besoin de corroborer la politisation de ce procès qui ne s'est pas reposé sur des critères internationaux". 

"L'acte d'accusation est une décision politisée commandée par les intérêts américo-israéliens et les comploteurs avec ce projet croient qu'ils peuvent exercer une pression sur la Résistance et la mettre face à deux options: la déformation de son image ou l'incitation contre elle, arrivant à attiser la zizanie entre les Libanais pour porter atteinte à la stabilité et à la paix", a indiqué M.Raad.

"L'acte d'accusation n'est qu'un des moyens de pression pour soumettre les Libanais en soumettant la Résistance. Il est venu en conformité avec les fuites faites par le tribunal afin de rendre les gens prêts à sa parution", a-t-il révélé ajoutant que la résistance en suivant ces fuites ont déjoué les effets de l'acte".

"Seuls ceux qui les dérangent une simple probabilité de l'implication d'Israël et ceux qui font partie du projet anti-résistance ont cru cet acte", a-t-il poursuivi.

"Le Hezbollah a présenté suffisamment de données qui démontrent qu’Israël est impliqué dans l’assassinat de Rafic Hariri. Ces données auraient été suffisantes pour que M. Bellemare trouve des preuves directes contre l'entité sioniste, mais il n’a rien fait sur ce plan », a-t-il déploré.