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Cheikh Kassem: Le Liban ne doit pas servir de plateforme d’attaque contre la Syrie

Cheikh Kassem: Le Liban ne doit pas servir de plateforme d’attaque contre la Syrie
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Le vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a confirmé que "l'équation armée, peuple et résistance permettait au pays d’être fort face à l’agression, d’être indépendant face à la tutelle, de récupérer nos droits au lieu de nous avouer vaincus, sans pour autant avoir recours au Conseil de sécurité complice d’Israël".

"Cette équation a d’abord permis de libérer le territoire puis d’infliger une défaite à l’occupant. Elle a également permis de protéger le Liban", a ajouté cheikh Kassem s’interrogeant "pourquoi cela pose-t-il un problème de déclarer que nous sommes parfaitement prêts à défendre le pays ? Est-ce là un péché que nous sommes en train de commettre, si nous parvenons à inquiéter l’ennemi ?

"Nous sommes tenus de lui inspirer la crainte, tous les jours, sinon il se chargera de le faire (...). Nous devons l’empêcher de se lancer dans la bêtise qui consiste à nous attaquer", a-t-il poursuivi, soulignant que "le fait d’être prêts est de nature à garantir la stabilité et le développement du pays".

S'exprimant lors d'un iftar, cheikh Kassem a regretté que certaines parties au Liban soient en fait l’instrument du projet américano-israélien et œuvrent à affaiblir le pays de l’intérieur, les accusant de vouloir détruire l’État et l’affaiblir car elles ne croient pas en un État qui n’est pas autoritaire. "Laissez-nous la place, soyez démocrates comme vous le prétendez et laissez-nous gouverner", a-t-il martelé.

Au sujet des évènememts qui ont lieu en Syrie, le vice-secrétaire général du Hezbollah a affirmé que "le Liban ne devrait pas être le maillon sécuritaire faible qui pourrait être exploité contre la Syrie.

"Certains tentent de mêler le Liban aux événements qui ont lieu en Syrie. Cette ingérence n’est pas de nature à être profitable ni pour le Liban ni pour la Syrie. Nous avons toujours dit que ce qui affecte la Syrie est de nature à affecter le Liban et vice versa. Notre pays ne doit pas être le maillon sécuritaire faible qui pourrait servir de plateforme d’attaque contre la Syrie. Ceux qui font des déclarations et préparent un certain climat politique afin de rendre plus aisé le trafic d’armes et de monnaies par le biais de la frontière terrestre ou maritime, ceux-là sont en train d’emmener le Liban vers un combat qui n’est absolument pas dans l’intérêt du pays. Il faut qu’ils sachent que leurs actions ne sont pas dans l’intérêt de quiconque en Syrie. Elles servent uniquement à détruire le Liban et la Syrie", a-t-il révélé.

Cheikh Kassem a également appelé à une solution concertée entre l’opposition et le pouvoir en place en Syrie. "Nous sommes pour une Syrie stable, nous ne sommes pas pour un pays inquiet et tendu. Nous ne sommes pas non plus pour que le Liban serve de plateforme à partir de laquelle les comptes peuvent être réglés avec Damas", a-t-il expliqué. "Il est de la responsabilité du gouvernement de suivre avec attention ce que les forces de l’ombre sont en train de faire pour impliquer le Liban dans des affaires qui ne le concernent pas", a-t-il conclu.

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