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Cheikh Qassem: Pas de clarification sur la riposte à l’agression israélienne, que l’ennemi fasse ses propres calculs

Cheikh Qassem: Pas de clarification sur la riposte à l’agression israélienne, que l’ennemi fasse ses propres calculs
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Traduit par AlAhed

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a affirmé que ce qui a eu lieu récemment en Syrie constitue une agression qui a provoqué le martyre de Ali Kamel Mohsen, notant que le Hezbollah ne fournit aucune réponse sur sa riposte en attendant le proche avenir.

«Que l'ennemi fasse ses propres calculs», a-t-il martelé.

Lors d'une interview accordée à la chaine télévisée Al-Mayadeen, cheikh Qassem a affirmé que l'équation de la dissuasion est toujours maintenue face à «Israël», notant que le parti ne compte point modifier cette équation, tout comme les règles d'engagement.

Il a ajouté qu'«Israël» n'est pas sorti du Liban que grâce à la résistance. «Empêcher les agressions et violations de l'ennemi ne sera assuré que par la force», a-t-il affirmé.

Et de poursuivre que le parti est habitué aux menaces israéliennes qui s'inscrivent dans le cadre des «singeries».

Selon les propos de cheikh Kassem, le climat actuel n'annonce pas une guerre à l'ombre de l'état de confusion sur la scène israélienne intérieure et du recul de Trump aux Etats-Unis.

«Les Israéliens ne garantissent point la victoire dans toute offensive. Ils prévoient plutôt la perte. Un fait qui les a dissuadés tout au long de 14 ans. De surcroît, l'axe de la résistance est toujours dans un  état de défense. Par-là, j'écarte la possibilité de la guerre dans les prochains mois», a-t-il expliqué.

Il a affirmé que si «Israël» décide de lancer la guerre, le Hezbollah l'affrontera et ripostera, notant que la guerre de juillet sera un modèle préliminaire en ce qui concerne la riposte.

«Nous, en tant que résistance, poursuivons notre lutte contre l'ennemi israélien et la victoire de juillet sera reprise en cas de reprise de l'offensive», a-t-il insisté.

En réponse à une question sur l'incident de l'interception d'un avion civil par des chasseurs américains dans les airs de la Syrie, cheikh Qassem a rappelé que le gouvernement libanais doit déclarer une position.

Il a ajouté que selon les responsables américains, l'incident visait à entraver toute solution politique et à protéger «Israël».

Il a estimé que l'acte des chasseurs américains constitue un message de riposte à l'accord stratégique irano-syrien.

«Par la guerre en Syrie, ils ont voulu frapper l'axe de la résistance et redynamiser le projet du nouveau Moyen Orient qui a échoué en 2006. Les américains tentent de jeter les fondements d'un nouveau projet pour le Moyen Orient, en une troisième version», a-t-il précisé.

Cheikh Qassem a expliqué que l'administration américaine ne possède pas un projet global dans la région, mais tente de remporter quelques acquis pour former une vision. Un fait qui constitue une chance pour l'axe de la résistance de remporter davantage d'exploits et de victoires.

Concernant l'accord militaire stratégique entre l'Iran et la Syrie, cheikh Qassem a noté que c'est la plus grade riposte à «Israël» et aux Etats-Unis.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a estimé que l'une des erreurs commises par l'ambassadrice des Etats-Unis au Liban, a été ses réponses directes au Hezbollah, à la place de ses partisans, ce qui a poussé son administration à lui demander des comptes.

Il a révélé que la diplomate américaine a informé plusieurs responsables libanais que son pays ne voulait pas étrangler le Liban, notant toutefois qu'aucune donnée n'annonce que les Etats-Unis aideront le Liban sur le plan pratique.

«Les dires sur les reformes en premier, posés par les puissances, n'est qu'un alibi pour placer le Liban dans l'incapacité d'agir. En effet, les pays étrangers ne veulent pas offrir des aides au Liban, puisqu'ils réclament une position libanaise qui sert l’Entité israélienne. Ils veulent transformer le Liban en pont politique pour le projet israélien, ce que nous refusons fermement», a expliqué cheikh Qassem.

Il a ajouté que les Etats-Unis sont influents à large mesure sur la crise économique, en plus d’autres facteurs relatifs à la structure du régime libanais.

Selon lui, Trump ne possède point la possibilité de créer les solutions et n'envisage aucune concession, d’où l’inefficacité des négociations, sur lesquels compte le président américain pour améliorer sa condition électorale.

Par ailleurs, il a affirmé que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian n'a pas demandé un entretien avec le Hezbollah lors de sa visite à Beyrouth, tout comme le parti qui n'a pas fait une telle demande.

A propos de l'appel du patriarche maronite, Béchara Boutros Raii à la neutralité, cheikh Qassem a affirmé que le Hezbollah s'est engagé dans le mutisme total à cet égard, notant qu'il a décidé de pas ne pas commenter l'appel du prélat dans l'intérêt du Liban.

«Le Hezbollah veut le Liban indépendant et fort. C'est la règle qui dirige sa performance dans la résistance et le gouvernement. Notre présence au sein du gouvernement, du parlement et dans la rue est due à notre force populaire, non à la force militaire qui est dirigée contre Israël», a-t-il précisé.

Sur un autre plan, Cheikh Qassem a indiqué que la Turquie aspire à donner un poids à ses partisans au Liban nord, dont Ashraf Rifi et Nabil Al-Halabi. Il a toutefois affirmé que la Turquie ne peut étendre son influence au Liban, puisque la zone où elle est active est assez limitée.

Cheikh Qassem a également abordé les demandes américaines de modifier la mission de la Finul, notant que cette demande illustre la position israélienne, voulant transformer la Finul en service de renseignement sécuritaire en faveur d’«Israël», et contre l'intérêt des citoyens du Liban sud et du Liban.

Il a noté que la France, certains pays européens, la Russie et la Chine soutiennent la position du Liban à l'égard de la mission de la force onusienne.

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