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Le chef de l’OMS répond aux accusations de Pompeo: «Ces commentaires sont faux et inacceptables»

Le chef de l’OMS répond aux accusations de Pompeo: «Ces commentaires sont faux et inacceptables»
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Par AlAhed avec AFP

Les propos du secrétaire d'État américain Mike Pompeo, qui a accusé selon la presse britannique le directeur général de l'OMS d'avoir été «acheté» par la Chine, sont «faux et inacceptables», a répliqué jeudi 23 juillet le dirigeant de l'organisation onusienne.

«Ces commentaires sont faux, inacceptables et sans aucun fondement», a déclaré le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d'une conférence de presse, en mettant en garde une fois de plus contre toute «politisation» de la pandémie de coronavirus.

Selon le Times et le Daily Telegraph, le chef de la diplomatie américaine a attaqué violemment l'OMS mardi lors d'une rencontre à huis clos avec des députés britanniques à Londres. D'après ces sources, M. Pompeo a qualifié l'organisation de «politique», accusant le Dr Tedros d'avoir été «acheté par le gouvernement chinois», à qui il devrait son élection à la tête de l'OMS. Le secrétaire d'État américain a même imputé les «morts britanniques» du Covid-19 aux échecs de l'organisation et à ces marchandages supposés.

«Marionnette de la chine»

Prenant la parole après le Dr Tedros, Maria Von Kherkove, experte de l'OMS, a déclaré que «en tant qu'Américaine, je n'ai jamais été aussi fière d'être membre de cette organisation. Je suis témoin direct du travail que fait le Dr Tedros et de ce que nos équipes font à travers le monde», a-t-elle déclaré.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, signalée en Chine fin décembre, l'organisation a été régulièrement critiquée pour ses retards à l'allumage. Mais ce sont les États-Unis qui l'ont attaquée le plus violemment, la qualifiant de «marionnette de la Chine» et dénonçant la complaisance dont elle aurait fait preuve vis-à-vis de Pékin. Les États-Unis ont formellement lancé le 8 juillet leur procédure de retrait de l'organisation onusienne, mettant à exécution les menaces du président Donald Trump, qui avait annoncé ce retrait en mai, en pleine pandémie.

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