Libye: les avions bombardent les civils... massacre à huit clos

Au lendemain d'une mise en garde lancée par le fils du leader Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, évoquant un risque de bain de sang en Libye, les forces de sécurité ont mené une opération contre les manifestants. Selon des témoins, des affrontements meurtriers ont eu lieu dans des quartiers de la banlieue est de Tripoli où des hommes armés ont tiré sans distinction. Egalement, des hélicoptères ont déposé des mercenaires africains armés qui ont tiré sur tous les passants.
L’armée de l’air a bombardé les foules au hasard, pendant que les tanks de l’armée et les véhicules blindés ouvraient le feu sur eux à balles réelles. Des informations médiatiques ont rapporté que les milices tribales, loyales à Kadhafi arrivent dans la capitale en provenance du Sahara pour combattre aux côtés de l’armée.
La chaîne Al-Jazeera a diffusé des images montrant des cadavres et des dépouilles des citoyens  
À la lumière de ces événements, le prédicateur cheikh Youssef al-Qardaoui, a émis une fatwa, appelant l'armée libyenne à assassiner Mouammar Kadhafi, pour en débarrasser la Libye.
Silencieux depuis le début du mouvement, Kadhafi est intervenu tard dans la nuit à la télévision libyenne confirmant sa présence à Tripoli et non au Venezuela. Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, avait indiqué dans l'après-midi avoir « vu des informations qui suggèrent qu'il est en route » pour le Venezuela, mais ce pays a démenti, affirmant tout comme le régime que le guide se trouvait toujours en Libye.