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Les Libyens dénoncent les propos du fils de Kadhafi qui avait exposé un scénario du pire

Les Libyens dénoncent les propos du fils de Kadhafi qui avait exposé un scénario du pire
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Le discours du Saif el-Islam Kadhafi, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a suscité des vives protestations. Aux premières heures de cette matinée, et en guise de protestation, les Libyens sont descendus dans les rues de différentes villes, dont la capitale, Tripoli.
Saif el-Islam avait affirmé que "la Libye était au bord de la guerre civile et était la cible d'un complot étranger".
Lors d'une allocution télévisée, il a démenti les bilans faisant état de centaines de morts dans les violences, appelant le peuple à la retenue, faisant miroiter un scénario catastrophe de chaos et d'une crise sociale et économique majeure au cas où les violences se poursuivront. Il a également mis en garde contre la sécession du pays et la création d'émirats islamiques au cas où le pays se désintègre.
Il a promis que le Congrès général du peuple se réunira  pour évoquer un programme de réformes concernant une nouvelle Constitution et des lois plus libérales.
La situation dégénère de plus en plus en Libye. Les forces de l'ordre ont tiré, dans la nuit de dimanche à lundi, des gaz lacrymogènes sur les manifestants à Tripoli pour les disperser.
Human Rights Watch (HRW) a fait état de 233 morts depuis le début de la contestation le 15 février dont la plupart ont été tuées à Benghazi, deuxième ville du pays, qui est devenue la bastion de l'opposition et le théâtre de massacres.
Les services de sécurité, cités par l'agence officielle JANA, ont indiqué que des affrontements se poursuivaient autour d'une caserne de Benghazi, faisant des morts et des blessés parmi les assaillants et les militaires. Selon des témoins, de nombreux manifestants avaient été tués lors d'une tentative d'assaut contre cette caserne. " Il semble que le leader libyen ait ordonné à ses forces de sécurité de mettre fin à tout prix aux manifestations et que les Libyens soient en train de payer ce prix de leur vie », a dénoncé Amnesty International.

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