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Libye: plus de 80 morts dans la répression des émeutes, selon HRW

Libye: plus de 80 morts dans la répression des émeutes, selon HRW
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Le bilan des émeutes en Libye dépasse les 80 morts, selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), alors que le mouvement contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, semble se transformer en véritable insurrection dans l'est du pays.
Selon un décompte de l'AFP établi vendredi soir à partir de différentes sources libyennes, le bilan s'élèvait à 41 morts, tandis que des témoins et des médias locaux ont fait état de plusieurs bâtiments publics et véhicules incendiés dans plusieurs villes.
Au 5e jour de ce mouvement sans précédent contre le régime libyen, Kadhafi, dont le départ est réclamé par les manifestants, n'avait toujours pas fait de déclaration officielle.
Mais les comités révolutionnaires, pilier du régime, ont menacé vendredi les "groupuscules" manifestant contre le "guide" d'une riposte "foudroyante".
Selon HRW, 49 personnes ont été tuées jeudi (20 à Benghazi, 23 à Al-Baïda, 3 à Ajdabiya et 3 à Derna) et 35 vendredi à Benghazi, la plus grande ville du pays et bastion de l'opposition, située à 1.000 km à l'est de Tripoli.
L'ONG, qui se base sur des sources médicales et des témoins, affirme que la plupart des 35 personnes décédées vendredi ont été "tuées par des balles réelles tirées par les forces de sécurité".
Un responsable de l'hôpital Al-Jalaa de Benghazi a indiqué à HRW que tous les médecins de la ville avaient été appelés à l'hôpital et que la population avait été invitée à "donner son sang". "Nous n'avions jamais vu quelque chose comme ça".
Le pouvoir libyen "n'autorise pas les journalistes et les organisations de défense des droits de l'Homme à travailler librement", a par ailleurs indiqué l'ONG.
Alors que l'étranger a jusqu'à présent peu réagi aux évènements, la Turquie s'est déclarée samedi "inquiète" et a appelé les parties à la "paix civile", affirmant envisager le rapatriement de ses ressortissants.

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