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Bahreïn/ l’opposition: l’offre de dialogue n’est pas sérieuse

Bahreïn/ l’opposition: l’offre de dialogue n’est pas sérieuse
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Le haut responsable de l'opposition bahreïnie, Abdel Jalil Khalil Ibrahim, a exigé aujourd'hui la démission du gouvernement et le retrait des forces armées des rues de Manama pour répondre à l'offre de dialogue faite la veille par le prince héritier de Bahreïn.
"Pour envisager le dialogue, le gouvernement doit démissionner et l'armée doit se retirer des rues" de la capitale, a déclaré M. Ibrahim, chef du bloc parlementaire du Wefaq, le principal groupe de l'opposition. "Nous n'assistons pas à un langage de dialogue mais à celui des armes", a-t-il ajouté, en évoquant les tirs de l'armée vendredi soir contre des manifestants, qui ont fait 95 blessés, dont "trois dans un état de mort clinique", selon lui.
Ces tirs étaient survenus alors que le prince héritier, Salman Ben Hamad Al-Khalifa, s'exprimait sur la télévision d'Etat pour promettre un dialogue avec l'opposition une fois le calme revenu.
Le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa a aussitôt chargé son fils, de mener un "dialogue avec les parties et communautés sans exception".
Cette offre de dialogue "n'est pas sérieuse", a commenté l'élu du Wefaq, exigeant des autorités "des mesures sérieuses et sincères qui répondent aux exigences de la situation actuelle". "La situation se complique et je crains qu'elle n'échappe à tout contrôle", a averti M. Ibrahim, dont le groupe s'est retiré du Parlement, où il compte 18 des 40 élus de la Chambre des députés, pour protester contre la répression sanglante jeudi à l'aube d'un sit-in anti-régime sur la place de la Perle à Manama.


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