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Khartoum a refusé à Kenya Airways le survol du Soudan pour se rendre en «Israël»

Khartoum a refusé à Kenya Airways le survol du Soudan pour se rendre en «Israël»
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 5 années
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Omar el-Béchir contredit les propos de Netanyahu suggérant que des progrès ont été faits sur la question et indique avoir rejeté une demande de Kenya Airways.

Le président soudanais Omar el-Béchir a réfuté samedi les propos du Premier ministre israélien affirmant que des progrès significatifs avaient été réalisés sur la question des vols vers «Israël» via l’espace aérien soudanais, d’après un reportage télévisé.

«Nous avons reçu une demande de survol de notre espace aérien pour un vol à destination de Tel Aviv. Il ne s’agissait pas d’une demande d’El Al mais de Kenya Airways – nous avons refusé», a déclaré Omar el-Béchir à une télévision soudanaise.

En décembre 2018, Benjamin Netanyahu affirmait qu’«Israël» était autorisé à survolé le pays à majorité musulmane d’Afrique du Nord, qui n’a pas de relations diplomatiques avec «Israël».

«Actuellement, nous pouvons survoler l’Égypte, le Tchad, et apparemment, le Soudan pour aller directement au Brésil, ce qui nous ferait gagner deux heures», a expliqué Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre n’a cependant pas emprunté cette route pour son récent déplacement au Brésil.

Dans son communiqué, il a également affirmé que les avions israéliens seraient autorisés à survoler Oman, ajoutant qu’il tentait également d’obtenir l’autorisation de l’Arabie saoudite. L’année dernière, Air India avait opéré les premiers vols vers «Israël» autorisés à survoler l’espace aérien saoudien, un signe d’amélioration en coulisses des relations entre le royaume et l’entité sioniste.

Jeudi, Omar el-Béchir avait déclaré qu'il lui avait été recommandé de normaliser les relations de son pays avec «Israël» afin d'apaiser les tensions qui agitent le Soudan.

Le dirigeant soudanais, visé en outre par un mandat d'arrêt émis par la Cour pénal internationale pour le génocide perpétré au Darfour, n’a néanmoins pas révélé qui lui avait conseillé la normalisation des relations avec «Israël» pour réprimer l’opposition.

Les spéculations sur ce projet ont été tempérées le mois dernier lorsque le ministre soudanais des Affaires étrangères, Eldirdiri Mohamed Ahmed, a déclaré au Parlement que son pays n’avait pas l’intention de normaliser ses relations avec «Israël», tandis que Netanyahou s'était félicité la veille du rapprochement opéré entre son administration et les pays arabes, affirmant que les compagnies aériennes israéliennes pouvaient à présent survoler l’Egypte, le Tchad, Oman et probablement le Soudan.

Source : agences et rédaction

 

 

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