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Le Hamas avertit «Israël» des «conséquences dangereuses» de l’interdiction de la livraison de Fioul


Le Hamas avertit «Israël» des «conséquences dangereuses» de l’interdiction de la livraison de Fioul
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Le groupe de la Résistance palestinienne Hamas a averti lundi l’entité sioniste des «conséquences dangereuses» de la fermeture du point de passage de «Kerem Shalom» - interdisant la livraison de fioul aux Palestiniens avançant comme prétexte les cerfs-volants incendiaires lancés depuis l’enclave.


Le Hamas avertit «Israël» des «conséquences dangereuses» de l’interdiction de la livraison de Fioul

«La fermeture par l'occupation israélienne du point de passage de Kerem Shalom et priver Gaza des biens les plus simples est un crime contre l'humanité qui sera ajouté à sa liste de crimes aux dépens du peuple palestinien, y compris ceux vivant dans la bande de Gaza», a déclaré Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, dans un communiqué.

«Ces mesures de vengeance reflètent le degré d'oppression et la laideur du crime auquel Gaza fait face, ce qui aura des conséquences dangereuses pour lesquelles l'occupation portera la pleine responsabilité», a-t-il ajouté.

«Israël» a fermé le point de passage de «Kerem Shalom» excepté pour la nourriture et les médicaments mais interdisant la livraison de fioul aux Palestiniens. Cette interdiction de livrer du fioul et de gaz via «Kerem Shalom», le seul point de passage de marchandises entre Israël et la bande de Gaza, a été annoncée tard lundi par le ministère de la Guerre.

Les livraisons de fioul pour les habitants de Gaza seront suspendues jusqu'à dimanche, selon le ministère israélien. Par ailleurs, la zone de pêche sur la côte de Gaza sera réduite de 6 à 3 milles.

La bande de Gaza est soumise à un strict blocus terrestre, maritime et aérien imposé par l’entité sioniste. La situation humanitaire est très précaire dans cette enclave, où plus de 80% de la population est tributaire d’une aide, selon la Banque mondiale.

Depuis le 30 mars, les Gazaouis manifestent le long de la barrière qui sépare l’enclave d’Israël afin de dénoncer le blocus israélien et pour exiger le retour des réfugiés palestiniens chassés ou qui ont fui de leurs terres en 1948 lors de la création de l’entité sioniste après l’usurpation de la Palestine.

Au moins 141 manifestants palestiniens ont été tués par l’armée israélienne et plus de 4.000 blessés par balle.

Les autorités d’occupation peinent par ailleurs à enrayer la vague d’incendies provoqués par des ballons et des cerfs-volants équipés de flammèches lancés depuis Gaza vers les colonies israéliennes, devenus depuis fin mars le symbole de la mobilisation palestinienne.

Le porte-parole des pompiers israéliens a affirmé récemment à l’AFP que ces cerfs-volants incendiaires avaient provoqué «environ 750 incendies qui ont brûlé 26.000 dounams (2.600 hectares) en environ 100 jours.

Source : agences et rédaction

 

 

 

 

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