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Guterres qualifie «d’inimaginables» les récits d’atrocités entendus dans les camps rohingyas

Guterres qualifie «d’inimaginables» les récits d’atrocités entendus dans les camps rohingyas
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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a qualifié aujourd'hui «d'inimaginables» les récits d'atrocités entendus dans les camps rohingyas à l'occasion de sa visite dans le sud du Bangladesh qui abrite un million de réfugiés. «À Cox's Bazar, Bangladesh, j'ai entendu à l'instant d'inimaginables récits de tueries et de viols de la part de réfugiés rohingyas qui ont récemment fui le Bangladesh. Ils veulent la justice et un retour chez eux dans des conditions sûres», a déclaré le chef des Nations unies sur son compte Twitter.

Guterres qualifie «d’inimaginables» les récits d’atrocités entendus dans les camps rohingyas

Accompagné par le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, Guterres avait présenté ce déplacement comme une «mission de solidarité avec les réfugiés rohingyas et les communautés qui les soutiennent». «La compassion et la générosité du peuple bangladais montrent le meilleur de l'humanité et ont sauvé des milliers de vies», avait-il estimé sur le réseau social avant son arrivée dans la région de Cox's Bazar, frontalière de la Birmanie.

Entre août et décembre 2017, plus de 700.000 musulmans rohingyas ont fui une offensive de l'armée birmane considérée par les Nations unies comme une «épuration ethnique». Ils ont trouvé refuge au Bangladesh où ils vivent depuis au sein d'immenses campements de fortune dans une misère noire. Cette marée humaine est venue s'ajouter aux quelque 300.000 Rohingyas qui se trouvaient déjà dans le sud de ce pays parmi les plus pauvres de la planète, legs de vagues de violences précédentes.

La Birmanie et le Bangladesh sont convenus en novembre d'un cadre permettant théoriquement le retour du gros des réfugiés, mais le processus est bloqué au point mort. La majorité des Rohinygas abrités au Bangladesh refuse en l'état de rentrer en Birmanie, pays à majorité bouddhiste où ils sont considérés comme des étrangers. Ils demandent des garanties de sécurité pour leur retour ainsi que de voir leur nationalité birmane reconnue par Naypyidaw.

Source : agences

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