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Erdogan envisage de lever l’état d’urgence en Turquie

Erdogan envisage de lever l’état d’urgence en Turquie
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son allié, le parti nationaliste MHP, ont convenu de ne pas prolonger l'état d'urgence en Turquie à l'issue de l'actuelle période de trois mois pour lequel il a été reconduit jusqu'à la fin juillet.

Erdogan envisage de lever l’état d’urgence en Turquie

Cette information a été rapportée jeudi par le journal gouvernemental turc Sabah. «Lors de discussions, un accord a été trouvé pour ne pas proroger l'état d'urgence», peut-on y lire, sans plus de détails.

Recep Tayyip Erdogan et son partenaire de coalition, le chef de file du MHP Devlet Bahceli, ont eu un entretien mercredi après-midi. Selon des sources au fait du dossier, le chef de l'État pourrait accorder au MHP plusieurs portefeuilles ministériels, le récompensant ainsi de son soutien à l'AKP, la formation du président au parlement.

L'état d'urgence a été instauré en Turquie après la tentative de putsch manqué en juillet 2016 qui a conduit à une large vague de répression dans le pays. Plusieurs dizaines de milliers de militaires, policiers, magistrats, enseignants et fonctionnaires ont été soit limogés, soit emprisonnés au cours des deux dernières années.

Le président turc affirme que ses opposants appartiennent au réseau du prédicateur en exil Fethullah Gülen, qu'il accuse d'être l'instigateur de la tentative de coup d'État.

Erdogan avait indiqué que s'il était réélu lors de l'élection présidentielle anticipée qui s'est déroulée le 24 juin, il envisageait de ne pas prolonger cette situation d'exception.

Il a remporté le scrutin dès le premier tour avec 53 % des suffrages, et il restera président au moins jusqu'en 2023, avec les pouvoirs étendus conférés par une modification constitutionnelle qui a été sanctionnée par un référendum populaire, l'an dernier.

L'état d'urgence permet au président Erdogan et au gouvernement de se passer du parlement pour adopter de nouvelles lois et il implique aussi la possibilité de suspendre les droits et les libertés.

Selon ses détracteurs, Erdogan a profité de l'état d'urgence pour réprimer toute opposition au pays.

Source: agences et rédaction

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