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A une large majorité, l’ONU condamne «Israël» pour les violences de Gaza

A une large majorité, l’ONU condamne «Israël» pour les violences de Gaza
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L'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi un projet de résolution, auquel les Etats-Unis étaient opposés, condamnant «Israël» pour la récente flambée de violences meurtrières à Gaza, tout en rejetant un amendement américain mettant en cause le Hamas dans ces mêmes violences.

A une large majorité, l’ONU condamne «Israël» pour les violences de Gaza

Le projet de résolution, soutenu par les pays arabes, a été adopté par 120 voix, avec huit votes contre et 45 abstentions.

La France a voté en faveur de la résolution. Seuls l'Australie, «Israël», Îles Marshall, Micronésie, Nauru, Îles Salomon, Togo, et États-Unis ont voté contre.

L'amendement introduit par Washington condamnant le mouvement palestinien Hamas pour le tir de roquettes sur «Israël» et pour avoir «incité à la violence» le long de la frontière, n'a pour sa part pas recueilli les deux-tiers des voix nécessaires pour être adopté.

Les pays arabes se sont tournés vers l'Assemblée générale après que Washington a utilisé son veto au Conseil de sécurité pour bloquer cette résolution.

Le texte appelle à l'adoption de mesures pour protéger les civils palestiniens, après qu'au moins 129 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis fin mars, le début de manifestations le long de la clôture frontalière.

Ce texte a été présenté par l'Algérie et la Turquie au nom de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

La résolution déplore un usage «excessif, disproportionné et indiscriminé de la force par les forces israéliennes contre les civils palestiniens (…)».

Elle charge le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres de préparer des propositions en vue d'«un mécanisme de protection international» pour les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie occupée.

Ces propositions pourraient aller de la mise en place d'une mission d'observation à une véritable force de maintien de la paix, mais chacune de ces options devrait nécessairement être approuvée par le Conseil de sécurité, où Washington a un droit de veto.

Source: agences et rédaction

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