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Achat des S-400 par Ankara: les tentatives US de faire pression sur la Turquie illégitimes selon Poutine

Achat des S-400 par Ankara: les tentatives US de faire pression sur la Turquie illégitimes selon Poutine
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Le congrès américain a approuvé le projet de loi sur le budget du Pentagone prévoyant une restriction des fournitures d'armements américains à la Turquie du fait qu'Ankara a acheté des systèmes antiaériens russes S-400. Selon Vladimir Poutine, les tentatives de Washington de faire ainsi pression sur la Turquie sont illégitimes.

Achat des S-400 par Ankara: les tentatives US de faire pression sur la Turquie illégitimes selon Poutine

Vladimir Poutine a souligné l'illégitimité de la pression exercée par les États-Unis sur la Turquie sur la question de la fourniture de systèmes de missiles sol-air S-400.

«La Turquie, en tant que membre de l'Otan, a décidé d'acquérir des S-400, le système le plus perfectionné et, je dirais sans exagération, le meilleur de sa catégorie. Et alors? Est-ce un crime?», a déclaré le Président russe.

Et d'ajouter: «Quel pays a le droit de limiter l'initiative d'un pays indépendant pour acquérir des produits extrêmement sensibles en vue d'assurer sa propre sécurité lorsqu'il est prêt à l'acheter?».

Le congrès américain a approuvé le projet de loi sur le budget du Pentagone pour l'année fiscale 2019. Ce document prévoit notamment une restriction des fournitures d'armements américains à la Turquie du fait qu'Ankara a acheté des systèmes antiaériens russes S-400.

En septembre dernier, le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS) a annoncé que Moscou et Ankara avaient signé un accord sur la livraison de plusieurs systèmes S-400 à la Turquie. Début avril, à l'issue de négociations avec le Président turc, Vladimir Poutine a confirmé qu'il était prévu d'accélérer les livraisons des S-400 à Ankara.

La Turquie achètera deux batteries dont elle assurera elle-même la maintenance. Elle s'est également entendue avec la Russie sur la coopération technologique en vue de la fabrication du système en Turquie.

Les États-Unis et les représentants de l'Otan ont exprimé à plusieurs reprises leur mécontentement face à la décision d'Ankara.

Recep Tayyip Erdogan avait déjà souligné que la Turquie ne renoncerait pas aux armements russes et «ne demandera pas l'autorisation à Washington» pour signer tels ou tels accords.

Source : agences

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