Des centaines de manifestants rassemblés place du Trocadéro en soutien à Gaza

Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir sur la Place du Trocadéro à Paris en soutien aux Palestiniens de Gaza.

La manifestation, organisée par plusieurs associations et soutenue par le syndicat de la CGT, a pour but de condamner «Israël» pour les récents affrontements entre l’armée israélienne et des civils palestiniens à la frontière entre l’entité sioniste et Gaza.

La foule de manifestants, pancarte appelant au boycott d’«Israël» à la main, a pu être entendue scandant des slogans tels que «Macron sanction».

Des drapeaux de certains partis politiques tels que celui du Parti communiste et celui du Nouveau Parti anticapitaliste ont pu être aperçus lors du rassemblement qui durait une heure.

«Israël» a par ailleurs été sifflé et hué ainsi que la réception du Premier ministre israélien attendu à Paris le 5 juin pour lancer la saison croisées «France-Israël» au Grand Palais où d’autres manifestations sont prévues.

«C’est inadmissible. Il y a trop de morts, trop d’injustices. Il faut réagir, il faut bouger. En fin de compte il y a une certaine politique pour certains pays mais pas pour d’autres», déclare une manifestante.

Mardi, plus d'un millier de personnes ont également manifesté dans différentes villes françaises en soutien au peuple palestinien.

Côté politique, Jean- Luc Mélenchon, chef de la France insoumise, a estimé dans tweet que «la paix agonise sous Netanyahou» tandis que l’ancien candidat PS à la présidentielle Benoit Hamon a demandé à l’Union Européenne et la France de reconnaitre un Etat palestinien face à «l’unilatéralisme» des Etats-Unis.

62 Palestiniens ont été tués lundi et 2.400 blessés lors d’une manifestation à la frontière de Gaza.

Paris a condamné l’entité sioniste rappelant que «la sécurité d’Israël ne peut justifier les violences».

Le président français Emmanuel Macron a quant à lui exprimé sa «très vive préoccupation» sur la situation à Gaza et appelé au «dialogue pour relancer le processus de paix israélo-palestinien», lors d’un entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Il a également condamné «les violences et souligné l’importance de la protection des populations civiles et du droit à manifester pacifiquement».

Source: sites web et rédaction