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Irak: ouverture du scrutin pour les 1ères législatives depuis la victoire sur «Daech»

Irak: ouverture du scrutin pour les 1ères législatives depuis la victoire sur «Daech»
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Près de 24,5 millions d'Irakiens ont commencé à voter samedi pour élire un nouveau Parlement, dont la tâche principale sera de superviser la reconstruction d'un pays en lambeaux après trois ans de guerre contre les terroristes de «Daech».

Irak: ouverture du scrutin pour les 1ères législatives depuis la victoire sur «Daech»

Les 8.959 bureaux de vote ont ouvert à 07H00 (04H00 GMT) et fermeront à 18H00 (15H00 GMT), a indiqué Ryad al-Badran, directeur administratif de la commission électorale.

Le scrutin doit départager 87 listes dans les 18 gouvernorats du pays.

Les 329 sièges de députés seront attribués proportionnellement au nombre de voix et les candidats élus en fonction de leur position sur les listes.

Près de 900.000 policiers et militaires sont en alerte, a indiqué un haut responsable de la sécurité.

Les frontières et l'espace aérien seront fermés le jour du vote.

«Vous savez, nous les forces de sécurité, nous avons libéré notre pays, nous avons chassé Daech de notre territoire, mais il y a toujours des menaces. Alors encore une fois, nous sommes présents pour protéger notre patrie. C'est notre devoir de militaires», affirme le capitaine Mostafa Kadam, qui a comme mission de déjouer toute éventuelle attaque terroriste.

Peu diversifiée, ruinée par les guerres, l’économie irakienne dépend fortement du secteur des hydrocarbures, principal moteur de l’activité du pays. Il représente 51% du PIB et près de 90% des ressources budgétaires. Par conséquent, la situation financière du pays est soumise à la volatilité des cours mondiaux du pétrole, ce qui inquiète les autorités.

Le gouvernement cherche donc à développer l’agriculture et l’industrie hors hydrocarbure, mais pour y arriver, l’Irak a besoin de financements étrangers qui peinent à arriver.

Exemple, le gouvernement irakien estime avoir besoin de 88 milliards de dollars sur dix ans pour la reconstruction des maisons et des infrastructures. Mais il n'a récolté qu'un tiers de cette somme lors d’une récente conférence internationale de donateurs. Les investisseurs sont en effet très réticents à cause du climat d’insécurité et de l’instabilité politique.

De son côté, la population est frappée par le chômage et la pauvreté. Près de huit millions d'Irakiens vivent avec moins de 2,2 dollars par jour, et 1 enfant sur 4 vit dans la misère.

Source: agences et rédaction

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