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Pourquoi le mois de mai porte-t-il autant d’inquiétude pour «Israël»?

Pourquoi le mois de mai porte-t-il autant d’inquiétude pour «Israël»?
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En mai, l'entité sioniste fêtera le soixante-dixième anniversaire de sa création sur la terre sainte de la Palestine occupée depuis 1984, et pour cette occasion l’ambassade américaine sera transférée vers la ville occupée d’al-Qods, une démarche qui incarne l'ambition idéologique sioniste, et qui reflète les options de Washington en ce qui concerne le règlement de la question palestinienne. Cependant, le niveau d'anxiété monte à «Tel Aviv» notamment avec l’arrivée du mois de mai, durant lequel, l’entité va témoigner d’importants changements et développements. La crainte des Israéliens se fait clairement entendre par les experts et les commentateurs qui ont décrit la phase actuelle d’extrêmement «dangereuse» pour «Israël» et pour le reste de la région.

Pourquoi le mois de mai porte-t-il autant d’inquiétude pour «Israël»?

L’ancien chef des renseignements militaires et le directeur actuel de l'Institut de recherche sur la sécurité nationale, le général Amos Yadlin, a clairement exprimé sa peur en disant «le mois de mai n'a jamais été aussi dangereux depuis 1967». Suite aux dernières évaluations, l'entité sioniste est en état d'alerte politique, sécuritaire et médiatique. Les commentateurs et les experts israéliens se penchent sur l’importance des développements régionaux et leurs sérieuses influences sur la soi-disant «sécurité nationale israélienne».

La principale préoccupation de «Tel Aviv», selon les estimations israéliennes, est d’une part, la riposte iranienne attendue, en réponse à l’attaque israélienne menée contre la base de la Garde révolutionnaire iranienne à l'aéroport de Tifour. Et d’autre part, les scénarios et les développements qui pourraient suivre la déclaration de Trump sur le retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire iranien.

Quelques jours après l'attaque israélienne contre l'aéroport de Tifour, qui a entraîné la mort en martyre de sept membres des Gardiens de la Révolution iranienne, les rapports israéliens estiment que l'Iran reportera peut-être sa riposte après le 12 mai, date prévue pour la déclaration de Trump. Selon l’analyse israélienne, ce lien signifie que la nature, la taille et le lieu de la riposte iranienne seront choisis à la lumière de la déclaration de Trump et des développements qui en résulteront, ainsi que les messages envoyés de part et d’autre. Cela soulève le niveau de préoccupation israélienne, car ce qui pourrait contrôler le rythme de la riposte est loin d'être une frappe militaire israélienne limitée. Cela placera de nouveau «Tel Aviv» devant de nombreuses possibilités, parmi elles, une confrontation majeure entre l'Iran et l'entité. Le «danger» qui menace l'entité sioniste s'élève, si celle-ci se trouve obligée à poursuivre sa tactique agressive, notamment que les sionistes ont compris que les messages envoyés sur le terrain syrien n’ont fait aucun effet.

En ce qui concerne la position face à l’accord nucléaire, «Tel Aviv» et Washington ont constaté, après l'échec de leurs paris sur la possible soumission de l'Iran, que la poursuite du développement scientifique, économique, industriel et régional de l'Iran augmenterait les capacités de l'axe de la résistance et renforcerait sa force de dissuasion régionale face à l'entité sioniste et à l'alliance occidentale dans la région. Pour faire face à ce risque, «Tel Aviv» et Washington ont décidé d’aller plus loin et de rompre l'accord, malgré tous ce que cela pourrait impliquer de la part de l’Iran susceptible de répondre à la position américaine de manière proportionnelle. Au cas où l'Iran se remet à enrichir l’uranium à20%, cela présenterait une violation des lignes rouges américaines et israéliennes. Ce qui forcerait ces deux partis à étudier leurs options afin de dissuader l'Iran, d’un autre coté cela nécessitera l’envoi de messages dissuasifs de la part de l’Iran.

En parallèle, l’inquiétude à «Tel Aviv» s’accroit, en ce qui concerne les effets et les conséquences, du transfert de l'ambassade américaine vers la ville d’al-Qods. Surtout à la lumière de la poursuite  «des marches du retour» qui selon des dirigeants israéliens, pourraient préparer le terrain à une nouvelle Intifada, plus tard.

Ainsi, l'entité sioniste se trouve confrontée à des semaines décisives durant lesquelles de nouvelles équations seront tracées, des équations qui joueront un rôle fondamental dans le développement de la situation régionale et l'avenir du conflit.

Source : Al-Ahed, traduit par l’équipe du site

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