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L’ambassadeur de France en «Israël» craint une «guerre» si Washington se retire de l’accord sur l’Iran

L’ambassadeur de France en «Israël» craint une «guerre» si Washington se retire de l’accord sur l’Iran
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Alors que Donald Trump menace de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien, l'ambassadeur de France en «Israël» a soutenu qu'une telle décision pourrait pousser Téhéran à reprendre son programme nucléaire militaire et entraîner une guerre.

L’ambassadeur de France en «Israël» craint une «guerre» si Washington se retire de l’accord sur l’Iran

«La possibilité d'une guerre existe» : interrogé par le média israélien Ynetnews, le 28 avril, l'ambassadeur de France en Israël, Hélène Le Gal, s'est alarmée des «énormes conséquences» que pourraient entraîner le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien (JCPOA).

La diplomate a fait valoir qu'à partir du moment où Washington sortait du JCPOA, ce dernier deviendrait caduc car l'Iran ferait de même. Et selon elle, Téhéran reprendrait alors immédiatement son programme nucléaire. «Nous avons besoin du JCPOA pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire», a-t-elle martelé, rappelant que l'accord prévoyait que Téhéran gèle son programme nucléaire jusqu'en 2025.

L’envoyée française a ajouté que Macron avait dit à Trump que la France n’était «pas naïve au sujet de l’Iran et du rôle tenu par l’Iran dans la région» mais que les grandes puissances devaient avoir «une approche globale de ce problème, une approche par piliers, et le JCPOA [plan d’action conjoint, le nom officiel de l’accord sur le nucléaire iranien] est l’un de ces piliers ».

Les autres piliers, a continué Le Gal, comprennent un plan concernant ce qui arrivera en 2025, lorsque les sanctions des Nations unies sur l’Iran seront levées et que la résolution 2231 du Conseil de sécurité approuvant le JCPOA expirera, ce qui nécessitera un nouveau vote sur des sanctions ; une approche conjointe sur le programme de missiles balistiques contentieux de l’Iran et la maîtrise du rôle régional de l’Iran, particulièrement en Syrie.

Cette déclaration intervient quelques jours après la visite du président français Emmanuel Macron à Washington, où il a largement abordé le sujet avec son homologue Donald Trump. Le président de la République, qui a proposé au cours de cette rencontre de construire un accord plus large que le JCPOA, a fait part de sa certitude que les Etats-Unis ne resteraient pas dans l'accord en l'état.

Donald Trump est quant à lui resté évasif sur sa décision, ne semblant pas rejeter l'offre de son homologue français : «Personne ne sait ce que je vais faire le 12 [mai].» Les Etats-Unis doivent annoncer à cette date, au plus tard, s'ils restent ou se retirent du JCPOA et rétablissent les sanctions contre l'Iran auxquelles cet accord avait mis fin.

Source : sites web et rédaction

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