La «coalition» en Irak et en Syrie admet 28 victimes civiles de plus

La «coalition internationale» menée par les États-Unis en Syrie et en Irak a reconnu jeudi la mort de 28 civils supplémentaires au cours de raids aériens, portant le total à un minimum de 883 civils tués en plus de trois ans et demi.

La «coalition» a précisé dans un communiqué avoir achevé en mars l'examen de 49 signalements de victimes civiles potentielles, dont 46 ont été jugés non crédibles.

Mais trois signalements, portant sur des bombardements de cibles en Irak et en Syrie compris entre le 27 avril et le 25 mai 2017, ont été considérés comme crédibles et ont fait 28 victimes civiles.

Deux de ces raids ont été particulièrement meurtriers: le 27 avril 2017, à Raqa, capitale autoproclamée de «Daech» en Syrie, 11 civils ont été tués dans un raid contre l'état-major du groupe terroriste, et le 25 mai, 15 civils ont été tués dans un raid contre des installations abritant des médias de «Daech» à Mayadine, dans la province orientale de Deir Ezzor.

Le troisième raid, effectué le 16 mai, a tué deux civils qui ont pénétré au dernier moment dans la zone de l'explosion d'un centre de fabrication d'engins explosifs près de Mossoul, en Irak.

«À ce jour, sur la base des informations disponibles, [la coalition] estime probable qu'au moins 883 civils ont été involontairement tués par des frappes de la coalition» depuis août 2014, précise le communiqué. À la fin du mois d'avril, 476 signalements restaient en cours d'examen.

Cependant, l'ONG Airwars, qui avait signalé les deux opérations les plus meurtrières admises dans ce rapport mensuel, estime qu'au moins 6259 civils ont été tués par la coalition, un nombre bien supérieur à celui revendiqué par la «coalition».

Source : AFP et rédaction