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Après Macron, Merkel à Washington pour tenter de convaincre Trump

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Angela Merkel est attendue vendredi à Washington pour une ultime tentative européenne de convaincre Donald Trump de préserver l'UE de sanctions commerciales et de sauvegarder l'accord stratégique sur le nucléaire iranien.

Après Macron, Merkel à Washington pour tenter de convaincre Trump

Son déplacement intervient juste après celui du président français Emmanuel Macron qui, malgré sa complicité affichée avec le dirigeant américain, n'a semble-t-il pas obtenu de concessions sur ces grands dossiers.

La chancelière allemande, qui est partie jeudi après-midi de Berlin, se fait toutefois peu d'illusions sur les droits de douane accrus sur l'acier et l'aluminium européens.

"On doit partir du principe que les taxes douanières seront là le 1er mai", a indiqué jeudi un responsable gouvernemental allemand sous couvert de l'anonymat, "il nous faudra voir ce que nous allons faire".

Le président américain a promulgué en mars ses taxes de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, accusant les partenaires commerciaux de pratiques déloyales. L'UE a bénéficié d'une exemption in extremis jusqu'au 1er mai en échange d'une demande d'ouverture plus marquée des marchés européens.

Larry Kudlow, principal conseiller économique de Donald Trump, a d'ailleurs signifié jeudi que l'UE devait faire "des concessions" si elle voulait échapper à ces droits.

De son côté, Donald Trump se rendra en Grande-Bretagne le 13 juillet prochain, a annoncé jeudi le gouvernement britannique, qui compte sur son allié américain pour l'après-Brexit.

"Le président des Etats-Unis se rendra au Royaume-Uni le 13 juillet. Il aura au cours de sa visite des discussions bilatérales avec la Première ministre (Theresa May)", a annoncé Downing Street dans un communiqué, confirmant un tweet de l'ambassadeur britannique aux Etats-Unis, Kim Darroch.

L'invitation pour une telle visite d'Etat, lancée par Theresa May en janvier 2017, et qui avait suscité de nombreuses critiques au Royaume-Uni, reste toutefois d'actualité, a-t-on assuré de même source.

Le déplacement du président américain au Royaume-Uni constitue un véritable casse-tête pour le gouvernement britannique en raison de la menace de manifestations, les prises de positions de M. Trump, sur l'immigration notamment, ayant suscité des torrents d'indignation de ce côté de l'Atlantique.

Source : AFP

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