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Un maire français interdit d’entrée en «Israël» pour son soutien au boycott

Un maire français interdit d’entrée en «Israël» pour son soutien au boycott
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Patrice Leclerc, maire (PCF) de Gennevilliers, près de Paris, s’est vu interdire lundi 16 avril l’entrée en «Israël» en raison de son soutien au boycott de ce pays, a annoncé le gouvernement israélien.

Un maire français interdit d’entrée en «Israël» pour son soutien au boycott

Refoulé à la frontière entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée par les autorités israéliennes, Leclerc a réagi en dénonçant une «humiliation» et l’«arbitraire intolérable» pratiqué selon lui par l’Entité israélienne envers «ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un Etat libre et indépendant». «Il a été décidé de ne pas l’autoriser à se rendre en Israël» car «il s’agit de quelqu’un qui soutient le BDS», le mouvement «Boycott Désinvestissement Sanctions» contre «Israël», ont annoncé les ministères israéliens de l’intérieur et des affaires stratégiques dans un communiqué.

En mars 2017, le Parlement israélien a voté une loi interdisant l’entrée en «Israël» des partisans du mouvement BDS. «Nous ne permettons pas à ceux qui agissent contre Israël d’entrer dans le pays pour s’y livrer à des provocations», a expliqué le ministre de l’intérieur, Arieh Deri.

Les officiels visés

Le ministre des affaires stratégiques et de la sécurité intérieure, Gilad Erdan, a souligné que l’interdiction d’entrée en «Israël» était encore plus sévèrement appliquée pour les partisans du boycott qui «exercent des fonctions officielles».

Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, Leclerc a confirmé s’«être vu notifier par Israël son empêchement d’aller à Jérusalem» après «six heures de rétention et six d’interrogatoire». «Les raisons invoquées» pour justifier ce refus «sont la connaissance de Palestiniens, le soutien aux prisonniers politiques», affirme-t-il. «L’ambassade de France en Israël et le consulat à Jérusalem sont intervenus en [ma] faveur» mais «l’Etat d’Israël a maintenu son refus et [m’a] expulsé». «Cette situation marque un raidissement de la position de l’Etat d’Israël à l’égard de celles et ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un Etat libre et indépendant. Cette situation d’arbitraire est intolérable», a-t-il dénoncé.

«La France, et particulièrement le président Macron, doivent refuser cette humiliation constante à l’égard de citoyens français interdits d’entrer en Palestine. Devant le refus d’Israël de respecter les différentes résolutions de l’ONU, la France doit reconnaître officiellement l’Etat de Palestine», a-t-il conclu.

Source : agences et rédaction

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