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Début de la réunion de l’OIAC sur l’attaque présumée de Douma

Début de la réunion de l’OIAC sur l’attaque présumée de Douma
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Une réunion d'urgence de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est ouverte lundi matin à La Haye, ont indiqué des sources diplomatiques. Cette réunion a été convoquée après l'attaque chimique présumée du 7 avril contre la ville de Douma, qui a entraîné une semaine plus tard des frappes occidentales ciblées.

Début de la réunion de l’OIAC sur l’attaque présumée de Douma

Une équipe d'experts dépêchée par l'OIAC a débuté dimanche une enquête sur place. Les ambassadeurs russe et français sont arrivés parmi les premiers lundi matin au siège de l'organisation, suivis du représentant britannique. La rencontre a lieu au niveau du conseil exécutif de l'OIAC, qui compte 41 membres sur les 192 affiliés.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad, s'est rendu dimanche à l'hôtel où réside la mission de l'OIAC à Damas et en est ressorti trois heures plus tard. Il n'a pas été confirmé que les experts se soient rendus sur place, à Douma, comme l'avait annoncé dans la matinée un officiel syrien. «Nous laisserons l'équipe faire son travail de manière professionnelle, objective, impartiale et loin de toute pression. Les résultats de l'enquête infirmeront les allégations mensongères» contre Damas, avait assuré ce responsable syrien.

Par ailleurs, la Russie s'est engagée lundi matin à «ne pas s'ingérer» dans le travail de l'OIAC en Syrie.

Le 14 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont frappé des sites militaires ainsi que ceux de l'infrastructure civile de la République arabe syrienne. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles, dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs.

Washington et ses alliés disent que ces frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma, avant d’attendre que l'OIAC ne débute son enquête.

Damas a affirmé à plusieurs reprises qu’elle n’a jamais utilisé des armes chimiques contre son peuple ni contre les terroristes, son arsenal d'armes chimiques ayant été totalement détruit en 2013.

Source : agences et rédaction

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