noscript

Please Wait...

Agression contre un groupe des CGRI à l’aéroport T4: «Israël» anticipe avec prudence la riposte iranienne

Agression contre un groupe des CGRI à l’aéroport T4: «Israël» anticipe avec prudence la riposte iranienne
folder_openRapports access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par Jihad Hassan 

Quel était l’objectif de l’agression israélienne contre un groupe des gardiens de de la Révolution à l'aéroport T4, et pourquoi l’entité sioniste a choisi ce timing ? Quel rapport y-a-t-il entre la dernière agression et le but stratégique annoncé par «Tel Aviv»: «empêcher le renforcement de la présence iranienne en Syrie». En d'autres termes, comment «Israël» souhaite-t-il atteindre cet objectif à travers une telle attaque?

Agression contre un groupe des CGRI à l’aéroport T4: «Israël» anticipe avec prudence la riposte iranienne

Avant d’évoquer l'objectif principal de l'attaque menée par l'armée de l'air israélienne contre les gardiens de la révolution iranienne en Syrie, il faut parler des tentatives des dirigeants israéliens à donner une justification préalable à cette attaque, la décrivant de frappe préventive, en prétendant que la soi-disant «sécurité nationale d'Israël» est menacée, ce qui a forcé les chefs à recourir à cette option. Cette justification a pour but d'extraire une légitimité interne à cette décision, vu qu’une telle attaque peut avoir des répercussions désastreuses et entrainer la situation vers une large confrontation militaire. Par conséquent, les dirigeants israéliens veulent dire au public israélien qu’ils n’avaient pas d'autre choix que de passer à l’acte direct malgré tous les dangers. Ainsi, «Tel Aviv» n’aura plus de compte à rendre si la situation se dégrade.

Dans ce contexte, l'entité ennemie adopte un concept nouveau qui dépasse la riposte aux intentions et à la volonté de l'attaquer, pour arriver au point d’empêcher les autres d'avoir la capacité de se défendre. Ainsi, développer les capacités défensives et dissuasives devient une menace pour l'entité qui nécessite une réponse.

C’est dans ce contexte, qu’«Israël» lance ses menaces afin d’empêcher la reconstruction de l’armée syrienne et de ses capacités militaires notamment en matière de missiles. L’entité n’hésite pas à déclarer qu’elle fera son possible pour empêcher la constitution d’une armée syrienne aux capacités similaires à celles du Hezbollah au Liban, afin d'éviter de resserrer l’étau sur «Israël», comme l’a expliqué le ministre de la guerre Avigdor Lieberman. De son côté, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué la nécessité d’empêcher la formation de «l’arc du nord». «Israël» résume que son objectif principal, est d’empêcher la présence iranienne en Syrie, ce qui signifie empêcher la formation et la construction d’une résistance aux capacités dissuasives dans l'arène syrienne.

À la lumière de ce qui précède, l'ennemi israélien ne cherche pas à cacher le fait que ses attaques, et en particulier la dernière attaque qui a causé la mort en martyre de plusieurs membres de la Garde révolutionnaire iranienne, s'inscrivent dans le cadre de cette stratégie qui vise à empêcher la concentration iranienne en Syrie. Et c’est ce qu’a exprimé clairement le chef d'état-major de l'armée israélienne Gadi Eisenkot lors des entretiens accordés la veille de Pâque, notant que «le statut final souhaité en Syrie est le retrait de toutes les forces chiites iraniennes de la Syrie, y compris le Hezbollah et les milices». Il a également expliqué qu’«Israël» fera son possible pour expulser les parties de l'axe de la résistance de l'arène syrienne.

En ce qui concerne le timing de cette agression, il est lié à une série de voies et des développements, allant de la chute de tous les calculs politiques israéliens sur Washington et Moscou, jusqu’à l’échec des messages d'intimidation adressés à plusieurs reprises. Mais lorsque «Tel Aviv» a découvert que ses paris ont échoué, les chefs politiques et sécuritaires israéliens se sont trouvés devant une situation critique, qui lui impose soit le retrait, soit l'aventure. C’est ainsi, que les institutions sécuritaires et politiques ont pris le deuxième choix.

En ce qui concerne la relation entre la dernière attaque et l'objectif stratégique déclaré «empêcher le renforcement de la présence iranienne en Syrie», l’institution sécuritaire et politique a justifié que cette attaque est une action militaire et un message aux gardes de la révolution, qu'ils doivent quitter la Syrie, sinon ils seront ciblés.

Il est claire pour tout le monde que l'Iran ne reculera pas et ne cèdera pas aux menaces de l'ennemi israélien, cela signifie que nous sommes devant une situation délicate et une phase de tension qui pourrait se développer en, une confrontation directe sur l'arène syrienne, afin d’établir des règles et des équations nouvelles qui domineront le conflit.

En conséquence, les voix se sont élevées à «Tel-Aviv» après avoir compris que l'Iran répondra à l'attaque, ce qui a poussé les israéliens à lancer une série de menaces contre le régime syrien et la présence iranienne. Ces menaces reflètent les estimations des institutions sécuritaires israéliennes qui ont réalisé que la riposte iranienne est un fait accompli. Mais la question qui demeure est, quand, comment et où cette riposte aura lieu ?

Source : Al-Ahed, traduit par l’équipe du site

Comments

//