Agression contre la Syrie: les USA violent le droit international, empirent la situation selon Poutine
L’agression tripartite menée dans la nuit du 13 au 14 avril par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis contre la Syrie contrevenaient au droit international et la charte de l'ONU, a affirmé samedi le président russe, indiquant que Moscou a demandé une réunion d'urgence du conseil de sécurité à l'ONU.
Vladimir Poutine a indiqué dans une déclaration publiée par le service de presse du Kremlin que l’agression tripartite contre la Syrie a été menée en violation du droit international et de la charte des Nations-unies.
Le président russe a condamné ces attaques en Syrie «où les forces russes aident le gouvernement légitime à combattre les terroristes».
«Washington a lancé une agression contre un Etat souverain qui se trouve actuellement en première ligne de la lutte contre le terrorisme», a-t-il dit.
M. Poutine juge par ailleurs que l'escalade des tensions dans le dossier syrien produit un effet dévastateur sur la qualité des relations internationales.
Les USA empirent la situation
Il ajoute que les actions des Etats-Unis empirent la catastrophe humanitaire syrienne et imposent des souffrances aux populations civiles.
«Par leurs actions, les États-Unis… apportent des souffrances à la population civile, en fait, ils laissent faire les terroristes», a indiqué le chef du Kremlin.
Mais pour le président russe l'Histoire rendra compte de ces actions, «de la même manière qu'elle retenu la culpabilité de Washington pour les massacres en Yougoslavie».
Selon lui, ces actions n'auront pour effet que d'accélérer une nouvelle vague de réfugiés qui fuient la Syrie et la région alentour.
La Russie a annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu «pour évoquer les actions agressives des Etats-Unis et de leurs alliés», a fait savoir le Kremlin dans un communiqué.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie sous prétexte de répondre à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma, dans l'ex-enclave terroriste de la Ghouta orientale.
Source: agences et rédaction