noscript

Please Wait...

Les tirs israéliens mortels à Gaza ont été illégaux et planifiés, selon HRW

Les tirs israéliens mortels à Gaza ont été illégaux et planifiés, selon HRW
folder_openPalestine access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Les hauts responsables israéliens qui ont illégalement autorisé l'utilisation de balles réelles contre des manifestants palestiniens qui ne représentaient aucune menace imminente pour la vie portent la responsabilité des décès de 14 personnes tuées à Gaza le 30 mars 2018, lorsque des centaines d’autres manifestants ont été blessés, a déclaré mardi Human Rights Watch.

Les tirs israéliens mortels à Gaza ont été illégaux et planifiés, selon HRW

Avant et après les heurts, de hauts responsables israéliens ont déclaré publiquement que les soldats stationnés le long de la barrière qui sépare Gaza d’«Israël» avaient pour ordre de cibler les «instigateurs» ainsi que toute personne cherchant à s'approcher de la frontière. Toutefois, le gouvernement israélien n'a présenté aucune preuve que les jets de pierres et d'autres violences commises par des manifestants aient sérieusement menacé les soldats israéliens qui se trouvaient de l’autre côté de la barrière frontalière. Le nombre élevé de personnes tuées et blessées a été la conséquence prévisible de l’option donnée aux soldats d'utiliser une force létale même dans des situations ne représentant pas une menace pour la vie, et donc en violation des normes juridiques internationales. Cet épisode a également eu lieu dans le contexte de la culture d'impunité même pour de graves abus, qui existe depuis plusieurs années au sein de l'armée israélienne.

«Les soldats israéliens ont recouru à une force excessive, apparemment à la suite d’ordres qui ont pratiquement garanti que la réponse militaire aux manifestations palestiniennes allait être sanglante», a déclaré Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

Suite à ces nouveaux tirs mortels, il est important que la Procureure de la Cour pénale internationale ouvre une enquête officielle sur l’ensemble des crimes internationaux graves commis en Palestine, selon Human Rights Watch.

L’entité sioniste et l'Egypte maintiennent une frontière fortement sécurisée autour de la Bande de Gaza, dont la superficie avoisine 40 kilomètres par 11 kilomètres. Près de 2 millions de Palestiniens, dont 1,3 million de réfugiés, vivent à Gaza. La majorité d'entre eux ne peuvent pas quitter le territoire, même pour se rendre en Cisjordanie occupée, en raison des restrictions à la liberté de circulation imposées par «Israël» et par l’Égypte.

Dans les jours qui ont précédé les manifestations prévues le 30 mars, à l'occasion de la «Journée de la terre» organisée chaque année pour protester contre la dépossession de terres palestiniennes, les autorités israéliennes ont proclamé à plusieurs reprises leur intention de tirer sur les «instigateurs» ainsi que toute personne cherchant à de s'approcher de la barrière frontalière.

Source : HWR et rédaction

 

Comments

//