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16 Palestiniens tués par «Israël»: l’UE et l’ONU réclament une enquête indépendante, «TelAviv» rejette

16 Palestiniens tués par «Israël»: l’UE et l’ONU réclament une enquête indépendante, «TelAviv» rejette
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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres et la diplomatie européenne ont réclamé une enquête indépendante sur les victimes de Gaza tombés vendredi lors du premier jour de la marche de retour. «Israël» a rejeté dimanche les deux appels de l'ONU et de l'Union européenne.

16 Palestiniens tués par «Israël»: l’UE et l’ONU réclament une enquête indépendante, «TelAviv» rejette

Federica Mogherini, la représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, a déclaré vouloir que toute la lumière soit faite sur les tirs à balles réelles de l'armée israélienne qui ont fait 16 martyrs et plus d'un millier de blessés du côté des manifestants palestiniens. De sa part, «Israël» a rejeté dimanche les deux appels de l'ONU et de l'Union européenne pour que soit menée une "enquête indépendante"

Ce vendredi était le point de départ d'une «grande marche du retour», six semaines durant lesquelles les Palestiniens entendent réclamer le droit d'accès aux territoires occupés par «Israël» en 1948. L'Autorité palestinienne avait décrété une journée de deuil nationale alors que les Gazaouis enterrent leurs morts.

Ils étaient des milliers aux quatre coins de la bande de Gaza à assister ce samedi 31 mars aux funérailles des Palestiniens tués vendredi 30 mars par des soldats israéliens lors du premier rassemblement de la marche du retour. Lors de ces cortèges funéraires, les Gazaouis ont laissé exploser leur colère et leur incompréhension en dénonçant un usage excessif de la force par l’armée.

Cet usage de la force a sans doute dissuadé les manifestants de revenir en masse à la frontière : ils n’étaient que quelques centaines cet après-midi à s’aventurer le long de la ligne de séparation, qui est toujours protégée par des tireurs d’élite de l’armée israélienne et qui est désormais le principal point de tension entre «Israël» et le Hamas.

Face à «l'horizon bouché», «plutôt mourir»

Sur sa tente, des drapeaux palestiniens flottent au vent. Aïda s'est installée à Malaka, l'un des cinq campements de la marche du retour dans la bande de Gaza, et elle se trouve à quelques centaines de mètres seulement des tireurs d'élite déployés par l'armée de l’occupation. «Je n'ai pas peur, je n'ai pas peur, parce que c'est mon droit, ce droit au retour. Ce qui a été pris par la force doit être repris par la force.»

La mère de famille restera encore ici quelques semaines malgré les violences israéliennes qui ont dissuadé les manifestants de se rassembler. Aux abords de la frontière, ils ne sont plus que quelques centaines, dont Youssef, venu pleurer la mort d'un de ses amis, touché par une balle israélienne alors qu'il s'approchait de la ligne de séparation. «A Gaza, notre horizon est bouché. Les jeunes ici n'ont pas d'avenir, il n'y a pas de travail. Je suis diplômé de l'université depuis un an. Qu'est-ce que je fais depuis ? Rien. Donc je pense qu'il vaut mieux venir ici pour mourir plutôt que de rester chez soi à rien faire.»

Ce mouvement de la marche du retour est prévu pour durer six semaines, soit jusqu’au 15 mai, date qui marque pour les Palestiniens la Nakba, «la catastrophe» en arabe, c’est-à-dire la création du soi-disant «État d’Israël», il y a 70 ans. L’événement a poussé des milliers d’entre eux sur les routes de l'exil.

Source : sites web et rédaction

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