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Criminalité: l’Algérie oppose un niet catégorique à une demande française

Criminalité: l’Algérie oppose un niet catégorique à une demande française
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Les Algériens ayant commis des crimes en France ou dans d’autres pays étrangers ne seront pas extradés et seront «jugés en Algérie et suivant la loi algérienne», a déclaré le ministre de la Justice du pays, cité par le journal Echourouk El Yaoumi.

Criminalité: l’Algérie oppose un niet catégorique à une demande française

L'Algérie n'extradera aucun individu «se trouvant sur son sol, et détenant la nationalité algérienne, pour être jugé en France ou dans d'autres pays pour terrorisme, trafic de drogue ou autres crimes graves», a déclaré Tayeb Louh, ministre de la Justice et garde des sceaux du pays, le 28 mars au cours d'une conférence de presse rapportée par le journal Echourouk El Yaoumi.

«La loi algérienne est claire, et elle interdit d'extrader tout citoyen algérien demandé en jugement à l'étranger», a déclaré le ministre, en précisant qu'il s'agissait d'un «principe fondamental auquel l'Algérie ne renoncera pas».

«Les procédures d'usage consistent à recevoir le dossier d'accusation de la personne, et puis la juger en Algérie, selon la loi algérienne», a ajouté le responsable, cité par le quotidien, en affirmant que «La Convention internationale dans le domaine juridique et judiciaire prévoit cela».

«Tous les pays agissent conformément à la loi et aux conventions régissant les relations entre les États», a expliqué le responsable, selon Echourouk El Yaoumi.

La coopération judiciaire entre l'Algérie et la France est très bonne jusqu'à présent, a également estimé Tayeb Louh au cours de cette conférence de presse, en soulignant que lorsque «l'autorité judiciaire algérienne demande des informations à la partie française, cette dernière répond favorablement, quand ceci n'est pas en contradiction avec les principes généraux reconnus par ses lois et sa Constitution».

Le ministre algérien a tenu les propos ci-dessus à l'occasion de l'adoption au parlement, le 28 mars 2018, de deux projets de loi concernant le code de procédures pénales et le traitement des données personnelles.

Source: agences et rédaction

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