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HRW: Les tortures au Ritz Carlton en Arabie saoudite doivent nécessiter une enquête

HRW: Les tortures au Ritz Carlton en Arabie saoudite doivent nécessiter une enquête
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Human Rights Watch a demandé à l'Arabie saoudite d'enquêter sur les accusations de mauvais traitements et de décès en détention de plusieurs personnes fortunées qui ont été détenues à l'hôtel Ritz Carlton à Riyad l'an dernier.

HRW: Les tortures au Ritz Carlton en Arabie saoudite doivent nécessiter une enquête

La déclaration publiée aujourd'hui met en lumière les préoccupations des «personnes physiquement maltraitées ou sous contrainte» détenues dans le cadre d'une campagne de lutte contre la corruption en novembre 2017, alors que des princes, des hommes d'affaires et des représentants du gouvernement saoudiens étaient détenus au Ritz Carlton. Selon le New York Times, 17 des détenus ont été emmenés à l'hôpital en raison de sévices physiques. L'un des détenus est mort en détention et présentaient des signes évoquant un cou brisé.

Sarah Leah Whitson, directrice de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient, a déclaré : «Les mauvais traitements allégués au Ritz Carlton portent un sérieux coup aux prétentions réformistes modernisatrices de Mohammad ben Salmane[MBS]. Tandis que MBS se promène dans les capitales occidentales pour attirer des investissements étrangers, les investisseurs devraient y réfléchir à deux fois devant l'attitude des Saoudiens à s'écarter de la primauté du droit et des droits fondamentaux.»

Au moment de la décision anti-corruption prise par MBS, Human Rights Watch a averti que ces arrestations massives se produisaient en dehors d'un "cadre juridique reconnaissable". Les détenus ont été contraints d'échanger des biens financiers et commerciaux contre leur liberté, ce qui a fait du Ritz Carlton une prison temporaire.

Le procureur général de l'Arabie saoudite a annoncé à la fin du mois de janvier dernier que 381 personnes ont été libérées par voie de règlement ou parce qu'il n'y a pas de preuves suffisantes pour maintenir leur détention. Le gouvernement a par la suite communiqué des informations indiquant qu'il avait saisi pour plus de 400 milliards de Riyals saoudiens «en biens immobiliers, en entités commerciales, en titres, en argent liquide et en d'autres actifs» auprès des détenus.

Ces dernières années, Human Rights Watch a documenté plusieurs cas de torture et de mauvais traitements présumés dans les prisons d'Arabie saoudite. En outre, l'Arabie saoudite a eu recours aux tribunaux secrets pour obtenir des «aveux en vue de condamner les accusés à des peines sévères, y compris la peine de mort», peut-on lire dans la déclaration.

Source : sites web

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