L’Iran condamne fermement l’attaque de son ambassade à Londres
Quatre individus ont été arrêtés après avoir accédé vendredi au balcon de l'ambassade d'Iran à Londres, une action qui a suscité une «vive protestation» de la part de Téhéran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a annoncé l’arrestation de quatre individus ayant pénétré dans l’ambassade iranienne à Londres, par la police britannique. M. Qassemi a réclamé la traduction en justice et la punition des auteurs de cette offensive.
Suite à cet événement, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a fait part de la vive protestation de l’Iran à l’ambassadeur britannique à Téhéran Nicholas Hopton et a demandé à la police une protection absolue pour les diplomates iraniens à Londres.
«Nicholas Hopton a présenté des excuses officielles de la part du gouvernement britannique en disant que la police anti-émeute est déployée sur place et contrôle actuellement la situation. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour protéger les diplomates iraniens et empêcher les assaillants de s’infiltrer à l’intérieur de l’ambassade», a indiqué Bahram Qassemi.
Il a réaffirmé que le gouvernement britannique devrait assumer ses responsabilités, d’une manière sérieuse et ferme, quant à la protection des lieux diplomatiques de la République islamique d’Iran et des diplomates iraniens, ainsi que la traduction en justice des éléments ayant pénétré dans l’espace diplomatique iranienne.
«Contrairement à ce qui est dit dans certains médias, l’ambassade iranienne à Londres n’a pas été envahie», a souligné le porte-parole de la diplomatie iranienne.
«Il y a quelques minutes, un certain nombre de partisans de la secte Chirazi ont pris d’assaut l’ambassade d’Iran. Ils ont baissé le drapeau d’Iran, et ont scandé des slogans contre les autorités iraniennes. Ils étaient armés de bâton et de hache. La police s’est immédiatement rendue sur place», a écrit sur sa page Twitter l’ambassadeur d’Iran à Londres, Hamid Baïdinejad, vendredi soir, tout de suite après l’attaque.
Source : sites web et rédaction