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La corruption de la police saoudienne

La corruption de la police saoudienne
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L’équipe du site

Les citoyens saoudiens souffrent d’oppression, de violation des libertés, d’arrestation aléatoires et de condamnation à mort pour les moindres accusations. Ils sont fréquemment confrontés à la confiscation des leurs biens et la répression de la part du régime d’Al-Saoud qui pille non seulement les biens de la nation, mais également l'argent et les biens des citoyens par les officiers de la police judiciaire, de la ville Al-Ahsa dans la province de l'Est et la ville Al-Dammam dans la région Al-Zouhour.

La corruption de la police saoudienne

Le directeur de la lutte contre la cybercriminalité dans la ville Al-Ahsa, Bassem Abdullah Naeem, extorque les biens et l’argent des citoyens, il choisit ses victimes avec l'aide de l'un de ses officiers (appelé Nahar), qui cible les membres de la communauté chiite à Al-Ahsa et les fils des faibles tribus sunnites qui résident sur la route vers le Qatar. Les chiites persécutés sont souvent accusés de soutenir le Hezbollah au Liban ou de publier de photos d’hommes religieux iraniens, ou d’être espion pour le compte de la République islamique d’Iran sur les réseaux sociaux. Les accusés sont convoqués au bureau d’enquête criminelle à Hofouf qui se situe derrière le commissariat  où on leur propose d’abandonner les charges retenues contre eux en échange de 200 mille riyals, la plupart des gens convoqués se résignent à ces demandes, et certains d'entre eux préfèrent quitter le pays et immigrer par crainte d’être mis en prison ou condamné à mort.

L'une des victimes raconte ce qui lui est arrivé: «un jour l’un des officier de Bassem Naim de la brigade criminelle m’a convoqué pour me dire qu'il avait des informations qui pourraient m’incriminer d’avoir publié des photos du secrétaire général du Hezbollah et des hommes religieux iraniens, ajoutant que ce crime est passible d'un emprisonnement de 5 ans et une amende de 500 mille riyals et m'a demandé de poursuivre les accusations avant qu’elle n’arrive à la brigade de Riyad. Ensuite il m’a demandé de rencontrer un agent appelé Nahar pour résoudre le problème. Un rendez-vous a été fixé, et ce jour-là, Nahar m’a demandé de payer 200 mille riyals pour retirer les accusations et fermer l’enquête, effectivement j’ai payé le montant demandé deux jours après l'accord.»

L'officier Bassem Al-Naim utilise la même méthode pour harceler les membres des tribus sunnites à Al-Ahsa, les accusant de soutenir Al-Qaida ou de publier des photos de «Daech» sur les réseaux sociaux.

Tout comme Al-Naim, le chef de la police d’Al-Qatif, Zafer al-Shihri, est connu pour protéger les trafiquants de drogue à Qatif, Fathi Attairis et son frère Saud Attairis, qui payent 20 000 riyals chaque semaine en échange de sa protection.

Al-Shihri et les officiers de la région Dammam sont connus en tant que voleurs des biens des habitants. Ils volent l'argent et l'or qu’ils trouvent dans les maisons qu’ils fouillent à Qatif sous prétexte de rechercher des accusés, ils pénètrent dans les maisons et pillent tout l'argent et l'or des habitants. L'une des victimes nous a raconté comment sa maison a été fouillée et 70 000 riyals ont été confisqués, ainsi que les bijoux de sa femme et de ses filles. Et lorsqu’il s’est rendu à Dammam, pour porter plainte il n’a pu récupérer que 20 000 riyals.

À ce jour, les habitants de Dammam vivent dans ce cauchemar: les maisons sont pillées, volées et les accusations sont lancées contre les citoyens de tort et de travers afin de piller leur argent.

 

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