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Prague confirme le refus d’accueillir les migrants

Prague confirme le refus d’accueillir les migrants
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La République tchèque n’accueillera pas un seul migrant dans le cadre des quotas obligatoires de l’UE, selon le Premier ministre tchèque Andrej Babis.

Prague confirme le refus d’accueillir les migrants

La République tchèque n'accueillera pas de migrants en vertu du mécanisme de quotas obligatoires de la Commission européenne, a promis ce jeudi le premier ministre tchèque Andrej Babis aux députés du parlement.

«En aucun cas, nous n'accueillerons aucun migrant, ni aucun quota de migrants. Pas un seul. Nous sommes, par principe, contre le fait que qui ce soit nous dicte qui a droit de vivre et de travailler dans notre pays. Les quotas obligatoires sont inefficaces et divisent l'Europe», a déclaré Babis répondant à une requête du député communiste Jiri Valenta. La séance du parlement a été retransmise en direct par la télévision nationale.

Le Premier ministre a rappelé aux députés une déclaration commune des pays du Groupe de Vysegrad (République tchèque, Slovaquie, Pologne et Hongrie) indiquant que l'assistance matérielle et financière de l'UE devait être dirigée directement vers les pays générant les principaux flux migratoires, ainsi qu'au renforcement des frontières extérieures de l'UE.

Ces derniers temps, les pays du Groupe de Vysegrad ont alloué d'importants moyens financiers, notamment au fonds d'aide aux pays d'Afrique de l'Union européenne. Ils ont versé d'importantes sommes à des pays africains.

Andrej Babis s'est également exprimé sur l'action engagée par la Commission européenne auprès de la Cour de justice de l'UE contre la République tchèque, la Pologne et la Hongrie suite à leur refus d'accueillir les réfugiés.

«Je trouve absolument absurde le fait que la Commission européenne a intenté une action contre nous pour une affaire sans aucun sens», a souligné le Premier ministre tchèque.

La Commission européenne avait précédemment intenté une action auprès de la Cour de justice de l'Union européenne contre la République tchèque, la Hongrie et la Pologne pour avoir refusé d'accueillir des réfugiés dans le cadre du programme de relocalisation de l'UE.

Source : agences

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