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La Ghouta orientale… Les «Casques blancs» vont-ils jouer à une nouvelle pièce de théâtre?

La Ghouta orientale… Les «Casques blancs» vont-ils jouer à une nouvelle pièce de théâtre?
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Damas s’est habituée, la veille de chaque action militaire gagnante, menée par l'armée syrienne, à voir tourner là où l’armée avance, une scène sanglante ou une pièce de théâtre relative à une attaque chimique causant de nombreuses victimes, des femmes et des enfants. Ces victimes peuvent être «ressuscitées» plus tard une fois que l’«objectif politique» de la pièce jouée est atteint. L’objectif de ces scènes, est de freiner l'avancée et de défigurer les réalisations  de l'armée syrienne sur le terrain l’accusant ainsi que le gouvernement syrien d’être les responsables de ces faux massacres, à travers les boucs médiatiques occidentaux et arabes qui mènent une propagande basée sur ces falsifications tantôt de manière très professionnelle, tantôt avec beaucoup de vulgarité. Les héros de ces pièces montées sont connus aujourd’hui par «les casques blancs», qui montent à présent une pièce de théâtre sanglante dans la Ghouta orientale, selon les déclarations des sources du gouvernement syrien au site Al-Ahed.

La Ghouta orientale… Les «Casques blancs» vont-ils jouer à une nouvelle pièce de théâtre?

Nous prenons au sérieux tous les scénarios possibles

Damas prend au sérieux les informations qui lui ont été transmises par des «sources» au sein de la Ghouta orientale concernant la distribution des masques à gaz par les «Casques blancs» aux habitants de la Ghouta orientale en vue de la mise en scène d’une nouvelle pièce sur l'utilisation de l'armée arabe syrienne des armes chimiques.

Ces informations ont également coïncidé avec d’autres informations évoquant la pénétration de deux camions remplis de chlore gazeux en provenance de Turquie vers le territoire syrien. Ce qui confirme l’intention préméditée de préparer un scénario similaire à celui de 2013, quand l'armée syrienne progressait rapidement dans Ghouta et des images d’une dizaines de victimes de femmes et d’enfants, ont été vivement diffusées par les médias occidentaux et arabes accusant l’armée de les avoir tués par des armes chimiques. Bien que personne n’ait pu donner une preuve tangible quant à la validité de ces accusations, qui ont survenu hors du contexte logique des opérations de l'armée syrienne. Cette armée avançait sur le terrain et remportait des victoires avec des armes classiques et n’avait aucun intérêt à utiliser des armes chimiques notamment que l’armée syrienne a pris et prend toujours en compte la présence des civils dans les zones de conflit.

Une source du gouvernement syrien a confirmé au site «Al-Ahed» que «Damas surveille de près toutes les opérations en cours dans le cadre de l’intention des groupes terroristes d'utiliser des armes chimiques. Damas a averti à plusieurs reprises le Conseil de sécurité des intentions des groupes terroristes, et a signalé à l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques les informations faisant état d'armes chimiques aux mains des groupes terroristes qui préparent des mises en scène  semblables à ce qui s’est passé en 2013 et à Khan Sheikun en 2017 et les incidents de 2015.» 

La source a affirmé au site «Al-Ahed» que les soi-disant «Casques blancs» travaillent pour le compte des services de renseignement occidentaux sous la bannière humanitaire et grâce à leur coordination avec les médias arabes et occidentaux ils montent ces pièces et les présente de façon convaincante à l'opinion publique arabe et occidentale, mais toute cette coordination ne peut pas empêcher certaines lacunes évidentes. Le but des mises en scène est d’accuser directement et sans aucune preuve le gouvernement syrien et c’est dans cette perspective que les médias mondiaux mènent de grandes campagnes de propagande pour des raisons politiques visant le gouvernement syrien, sans se préoccuper des petites lacunes et de leur efficacité argumentative, tant que le seul et unique objectif est de porter au pouvoir syrien la responsabilité totale des faits falsifiés ».

La source a ajouté que «ce qui aide le gouvernement syrien à divulguer ces accusations, c’est la coopération secrète des habitants de ces régions avec le gouvernement syrien. Ces habitants fournissent des détails précis  sur les coups montés et les mises en scène suspectes, comme cela est arrivé à Khan Shaikhoun où l'Occident a prétendu que l'armée syrienne avait mené une attaque chimique. Les habitants de cette région ont envoyé au gouvernement syrien des échantillons de la terre ainsi que des détails sur tout ce qui s’est passé là-bas, ce qui a permis au gouvernement d’éclaircir les choses».  

L’intimidation n'arrêtera pas l'opération militaire

La source gouvernementale syrienne a confirmé au site «Al-Ahed» que «ce qui est manigancé par les Casques blancs ne découragera pas l’armée arabe syrienne à poursuivre la bataille de la Ghouta orientale tout en prenant en compte tous les scénarios chimiques possibles, qui peuvent être préparés par les Casques blancs», notant que « l'armée syrienne a commencé à localiser géographiquement et avec précision les objectifs militaires et les entrepôts d'armes qui constituent les objectifs militaires et les emplacement des civils qui seront protéger le plus possible ».

L'armée syrienne aux portes de la Ghouta

La source gouvernementale a souligné que «les responsables internationaux ne pleurent pas les civils de la Ghouta orientale mais pleurent les factions terroristes détenues à Ghouta où elles sont enfermées et que la clé est aux mains de l'Organisation des Nations Unies», notant que «toutes les propositions faites par  les Nations Unies que ça soit une trêve ou autre n’est que dans le but de venir au secours des groupes terroristes qui ont empêché le «Front Al-Nosra» de se diriger vers Idlib et se sont alliés à eux pour attaquer le département des transports et la place abbasside à Damas».

La source a déclaré que «les allégations concernant la situation humanitaire dans la Ghouta ne sont que des mensonges et des exagérations. Le peuple de la Ghouta s'est rebellé contre Le front Al-Nosra et l'armée de l'Islam et faylak alRahman, qui ont mis la main sur les entrepôts alimentaires et attendent avec impatience l'arrivée de l'armée syrienne pour briser l’embargo dans lequel ils vivent».

Source : Al-Ahed, traduit par l’équipe du site

 

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