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L’ouverture de l’ambassade US à al-Qods au 70e anniversaire de la Nakba, une «provocation»

L’ouverture de l’ambassade US à al-Qods au 70e anniversaire de la Nakba, une «provocation»
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Tandis que le Département d'État américain a confirmé vendredi que l'ambassade des États-Unis à al-Qods occupée (Jérusalem) ouvrirait ses portes le 14 mai 2018, le jour du 70e anniversaire de la Nakba, des responsables palestiniens l’ont qualifiée de «provocation».

L’ouverture de l’ambassade US à al-Qods au 70e anniversaire de la Nakba, une «provocation»

«La décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et maintenant de transférer son ambassade à la veille du 70e anniversaire de la Nakba, la purge ethnique d'au moins 418 villages palestiniens et le transfert forcé des deux tiers de notre population, cela constitue une provocation pour le peuple palestinien, les Arabes, les musulmans et les chrétiens», a déclaré dans un communiqué le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, cité par l’AFP.

«Par une telle décision, l'administration Trump finit de s'isoler complètement et devient une partie du problème et non plus de la solution», a-t-il ajouté, réaffirmant que la présence de l'ambassade américaine à al-Qods «contrevenait au droit international».

Le porte-parole du mouvement palestinien Hamas, Abdellatif al-Qanoue, a pour sa part affirmé à l’agence russe Sputnik que le déplacement de l'ambassade était un «coup de foudre qui fera exploser la région».

Par ailleurs, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a «remercié» le président américain pour la décision.

Le 6 décembre dernier, les États-Unis ont reconnu al-Qods en tant que «capital d'Israël». Donald Trump a également pris la décision d'y transférer l'ambassade américaine. Le statut de cette ville est l'une des questions les plus épineuses du règlement pacifique de ce conflit au Proche-Orient.

Le consensus international veut encore que le statut de cette ville, l'une des questions les plus épineuses du conflit au Proche-Orient, soit réglé par «la négociation».

En réponse à la décision de Donald Trump, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté le 21 décembre une résolution dénonçant la reconnaissance d’al-Qods en tant que «capital d'Israël». La majorité écrasante de pays-membres de l'ONU (128 États) ont voté pour cette résolution, tandis que seulement neuf pays s'y sont opposés.

Source: agences et rédaction

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