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Pour le chef de la Douma, le temps des sanctions sera «bientôt révolu»

Pour le chef de la Douma, le temps des sanctions sera «bientôt révolu»
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Le chef du Parlement russe, sous le coup de sanctions de l'UE et des Etats-Unis, a jugé lundi que «le temps des sanctions sera bientôt révolu», lors d'une visite officielle en Suisse. 

Pour le chef de la Douma, le temps des sanctions sera «bientôt révolu»

Viatcheslav Volodine est interdit de séjour dans l'Union européenne UE pour son rôle présumé dans la crise ukrainienne, mais la Suisse ne fait pas partie de l'UE.

«Nous pensons que le temps des sanctions sera bientôt révolu. En fait, les sanctions c'est la voie vers l'impasse, ce n'est pas la nôtre, et je crois que ce n'est pas la voie de la Suisse», a déclaré le président de la Douma lors d'un entretien à la télévision publique suisse RTS.

Il a ajouté que ce qui rapproche Moscou et Berne, «c'est la volonté de construire (des) relations», mais assuré qu'«un grand nombre de pays d'Europe veut également développer ce dialogue».

Le président de la Douma, arrivé dimanche en Suisse, devait rencontrer lundi son homologue helvétique, Dominique de Buman, et le chef de la diplomatie suisse, Ignazio Cassis, une visite visant à encourager le «dialogue» pour résoudre le conflit en Ukraine, selon Berne.

«La Suisse a toujours encouragé le dialogue parce que seule une solution politique peut finalement résoudre la crise, et c'est dans cet esprit que la Suisse peut octroyer des visas à des personnes qui sont listées par l'Union européenne», a déclaré la responsable des relations économiques bilatérales au Secrétariat d'Etat à l'économie, Livia Leu, à la radio suisse publique RTS. Elle a assuré qu'avec cette visite, son pays souhaite «encourager le dialogue pour une résolution du conflit».

Proche collaborateur du président Vladimir Poutine, Viatcheslav Volodine est devenu en 2016 le nouveau président de la Douma. Considéré comme l'architecte des mesures conservatrices et anti-occidentales adoptées par le Kremlin, et inclus dans la liste des personnalités visées par les sanctions européennes et américaines à la suite de la crise ukrainienne, il était depuis 2010 le chef adjoint de l'administration présidentielle.

La présence de Volodine en Suisse a suscité une certaine controverse. «La Russie essaie en fait d'utiliser les visites en Suisse pour en faire une propagande plutôt intérieure et montrer qu'elle est présente même en Occident», a déclaré le parlementaire socialiste Carlo Sommaruga.

Sa venue, «à l'invitation du président du Conseil national» (chambre basse du parlement suisse), fait suite au voyage accompli en Russie en 2017 par une délégation de parlementaires suisses, a indiqué pour sa part le Parlement dans un communiqué.

Source : agences

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