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Plus de 100.000 Rohingyas en danger dans les camps du Bangladesh, selon l’ONU

Plus de 100.000 Rohingyas en danger dans les camps du Bangladesh, selon l’ONU
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Plus de 100.000 réfugiés rohingyas qui vivent dans des camps de fortune au Bangladesh risquent d'être emportés par des glissements de terrain ou des inondations lors de la mousson, selon un rapport des Nations unies rendu public lundi à Genève.

Plus de 100.000 Rohingyas en danger dans les camps du Bangladesh, selon l’ONU

Il y a actuellement plus de 900.000 Rohingyas rien que dans le secteur de Cox's Bazar, dont environ 688.000 réfugiés qui ont fui la Birmanie depuis la fin août 2017.

Pour l'ONU, «au moins 100.000 personnes courent un grave danger» en raison des risques de glissements de terrain et d'inondations et devraient être transférées dans des zones plus sûres.

Le rapport souligne également les risques d'épidémies, notamment de diphtérie, qui a déjà fait 35 morts, et d'oreillons.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) mène actuellement dans les camps de Rohingyas une campagne de vaccination contre la diphtérie.

La Birmanie a décidé de reporter pour des raisons logistiques le programme de rapatriement des Rohingyas, qui devait initialement débuter mardi le 23 janvier 2018.

En vertu d'un accord conclu entre Dacca et Naypyidaw, la Birmanie devrait accueillir sur une période de deux ans près de 690.000 réfugiés rohingyas.

Sous la pression de la communauté internationale, alarmée par les conditions de vie des Rohingyas, le gouvernement birman a promis de rapatrier les réfugiés s'ils peuvent prouver qu'ils habitaient auparavant en Birmanie.

Plusieurs camps doivent être construits en Etat Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie, où vivaient avant le début de la répression militaire la grande majorité des Rohingyas.

Victimes de discriminations, ils n'ont pas de papiers d'identité et ne peuvent pas voyager ou se marier sans autorisation. Ils n'ont accès ni au marché du travail ni aux services publics comme les écoles et hôpitaux.

Le programme de retours de Rohingyas est considéré avec circonspection par les experts et les ONG. Ceux-ci estiment que les conditions ne sont pas réunies pour une résolution des tensions dans l'Etat Rakhine en Birmanie et demandent que les rapatriements s'effectuent uniquement sur la base du volontariat. Nombre de réfugiés au Bangladesh ont indiqué qu'ils ne comptaient pas en l'état revenir en Birmanie, qu'ils ont fuie en apportant avec eux des récits de massacres, viols collectifs et incendies de villages de la part des autorités.

Source: agences et rédaction

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