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Aide aux Palestiniens: La Belgique promet 19 millions d’euros sur 3 ans à l’UNRWA

Aide aux Palestiniens: La Belgique promet 19 millions d’euros sur 3 ans à l’UNRWA
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La Belgique s'est engagée mercredi à verser en trois ans 19 millions d'euros à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), pénalisée par un gel partiel de l'aide américaine, et a annoncé verser «immédiatement» 6,3 millions.

Aide aux Palestiniens: La Belgique promet 19 millions d’euros sur 3 ans à l’UNRWA

La Belgique «a décidé d'accorder 19 millions d'euros à l'UNRWA, l'agence des Nations unies pour l'aide humanitaire aux réfugiés palestiniens, au cours des trois années à venir», écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, soulignant être «l'un des rares bailleurs à octroyer un tel financement pluriannuel».

«Compte tenu des problèmes financiers que rencontre actuellement l'agence, la contribution annuelle belge a immédiatement été versée», précise le ministère en rappelant que «le gouvernement américain a décidé hier (mardi) de suspendre la moitié de ses aides à l'UNRWA».

Ce financement de base pour 2018 correspond à 6,3 millions d'euros et devrait être complété par un financement volontaire au cours de l'année, a précisé un porte-parole.

L'an dernier, la Belgique avait accordé 10,3 millions d'euros de fonds supplémentaires à l'UNRWA.

L'Union européenne dans son ensemble est le premier soutien de cette agence, financée à 30% par des fonds américains.

L'UNRWA a indiqué être confrontée à sa «plus grave crise financière» en presque 70 ans d'histoire après l'annonce par l'administration Trump du gel de plus de la moitié de ses versements prévus en ce début 2018, soit 65 sur 125 millions de dollars.

Les Européens sont aussi les premiers bailleurs de l'Autorité palestinienne. Lundi, ils doivent recevoir à Bruxelles son président, Mahmoud Abbas, pour un déjeuner de travail avec les chefs de la diplomatie de l'UE, qui avaient invité le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en décembre.

Au menu: la crise ouverte par la reconnaissance d’al-Qods (Jérusalem) comme «capitale d'Israël» par le président américain Donald Trump, et les moyens de relancer «le processus de paix israélo-palestinien», alors que pour M. Abbas, «les États-Unis se sont disqualifiés eux-mêmes» et ne peuvent donc plus faire office de médiateur.

La question du soutien financier aux Palestiniens sera aussi abordée le 31 janvier lors d'une réunion à Bruxelles des pays du groupe international des donateurs pour la Palestine, présidé par la Norvège.

Censé être soutenu par l'UE et les Etats-Unis, ce groupe réunit des représentants de l'Autorité palestinienne, du gouvernement israélien, du Canada, d'Egypte, du Japon, de Jordanie, de Russie, d'Arabie saoudite, de Tunisie, ainsi que du FMI et de l'ONU.

«Pour de nombreux réfugiés palestiniens, l'UNRWA est l'ultime secours. Grâce à elle, un demi-million d'enfants palestiniens vont à l'école, ce qui leur évite de tomber dans la radicalisation et les violences extrémistes», a déclaré le ministre belge de la Coopération au Développement, Alexander De Croo, dans le communiqué.

Source: agences et rédaction

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