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Carles Puigdemont va-t-il être investi président à distance de la Catalogne ?

Carles Puigdemont va-t-il être investi président à distance de la Catalogne ?
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Les deux principales formations indépendantistes de Catalogne souhaitent investir au poste de président régional Carles Puigdemont, actuellement installé en Belgique. Mais Mariano Rajoy a prévenu qu'il n'accepterait pas d'investiture «à distance».

Carles Puigdemont va-t-il être investi président à distance de la Catalogne ?

La liste Ensemble pour la Catalogne (centre-droit) et celle de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) ont annoncé le 16 janvier dans un communiqué conjoints être d'accord «pour soutenir Carles Puigdemont comme candidat à la présidence de la région de Catalogne». Les deux principales formations indépendantistes de la région n'ont cependant pas précisé dans ce communiqué si cet accord impliquait l'acceptation d'une investiture à distance.

C'est pourtant l'option privilégiée par l'ancien président destitué par le gouvernement central, parti en Belgique quelques heures avant son inculpation en Espagne pour rébellion, sédition et détournement de fonds, et exposé à un placement immédiat en détention provisoire s'il rentrait en Espagne.

Mais le chef du gouvernement Mariano Rajoy a prévenu qu'il n'accepterait pas d'investiture «à distance», et que le cas échéant, il ne rendrait pas à la région son autonomie, suspendue de facto après la déclaration d'indépendance unilatérale votée par son parlement le 27 octobre.

Ce jour-là, Madrid avait dissous le Parlement catalan, destitué le gouvernement régional et convoqué un nouveau scrutin pour le 21 décembre. Mais les séparatistes ont obtenu peu ou prou le même pourcentage de voix (47,5%) lors de ces élections, et la majorité de 70 sièges sur 135 au parlement qui leur permet d'investir à nouveau un président dans leur camp.

L'annonce intervient à la veille de l'ouverture de la législature catalane, avec une première séance au parlement le 17 janvier lors de laquelle les indépendantistes doivent poser les jalons pour l'investiture de Carles Puigdemont prévue à la fin du mois. Le gouvernement a annoncé qu'il bloquerait toute tentative de Carles Puigdemont et des quatre députés indépendantistes installés à Bruxelles de tenter d'agir à distance depuis la capitale belge, soit en votant lors de la séance initiale pour choisir le président du Parlement, soit plus tard en s'opposant devant la Cour constitutionnelle à la prise de fonction du président destitué.

Source : sites web

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