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Discours du secrétaire général du Hezbollah sayed Nasrallah le 11/12/2017

Discours du secrétaire général du Hezbollah sayed Nasrallah le 11/12/2017
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Au nom de Dieu

Je vous remercie d’abord pour cette présence massive et pour cette magnifique solidarité, vous qui êtes les hommes de la résistance et de la loyauté, vous qui remplissiez les places et continuez de le faire. Je vous salue de nouveau, vous les gens nobles, fidèles et purs.

Il y a quelques semaines, vous étiez dans cette même place, avec votre sayed Abou Abdallah al Hussein, en train de confirmer votre engagement envers la Palestine, al-Qods, la cause des opprimés et celle des lieux sacrés. Vous l’aviez dit au dixième jour de Achoura et aujourd’hui, face à l’agression américaine et sioniste flagrante contre al-Qods et les lieux sacres chrétiens et musulmans, contre le peuple palestinien et l’ensemble de la oumma, nous confirmons notre engagement et notre détermination à lutter jusqu’à la victoire ou jusqu’au martyre, pour que le monde entier entende ce que nous avions dit il y a quelques semaines : nous ne vous abandonnerons pas O Hussein.

Hussein est aujourd’hui le symbole des opprimés. Il est aussi le titre de la religion du ciel qui est actuellement attaquée, ainsi que celui des lieux saints de la terre qui sont la cible de cette agression.

Chers frères et sœurs, je vous salue tous, ainsi que tous ceux qui participent à cette gigantesque manifestation. Je salue en particulier les frères du mouvement Amal et nos frères dans les camps palestiniens et partout dans le monde, qui continuent à réclamer le droit au retour et à refuser la patrie de rechange, tout en inculquant à leurs enfants et à leurs petits-enfants, le rêve du retour à la Palestine, toute la Palestine. Ce rêve se réalisera prochainement, inchallah.

La nature de cette rencontre ne permettant pas d’être long, permettez-moi d’entrer rapidement dans le vif du sujet.

  1. En votre nom à tous, je rends hommage au peuple palestinien dans les territoires occupés, à Gaza, en Cisjordanie, à al-Qods et dans les territoires de 48. Je les salue pour leur réaction rapide et immédiate après la décision de Trump de reconnaître al-Qods comme capitale d’«Israël». Je salue ce peuple qui ne cesse de se sacrifier et de souffrir et d’affronter l’occupant avec des pierres et à mains nues ou encore avec des couteaux. Il veut protéger Al-Qods, mais aussi les lieux sacrés de la oumma et ceux des chrétiens et des musulmans dans le monde. Ce peuple mérite notre respect et nous nous inclinons devant lui.

2-Nous devons apprécier à leur juste valeur toutes les positions qui ont condamné l’agression américaine flagrante contre Al-Qods et la cause palestinienne, ainsi que contre la dignité de notre oumma. Nous devons ainsi avoir de la considération pour les positions de tous les gouvernants, dirigeants et responsables dans le monde qui ont condamné ou n’ont pas appuyé la décision de Trump. C’est un développement important que nos peuples arabes et islamiques doivent avoir à l’esprit en menant la confrontation aujourd’hui. Trump croyait, avec l’arrogance dont il fait preuve que dès qu’il aurait annoncé sa décision, le monde devrait l’exécuter et toutes les capitales du monde s’empresseraient de suivre ses directives. Qu’il s’agisse des Etats d’Amérique, du Canada, d’Australie, de la Chine, de l’Europe, du monde arabe et musulman, de la Russie. Mais il a dû faire face à un refus général et lui et son administration se sont retrouvés isolés. Trump n’avait plus avec lui qu’Israël, cette entité oppressive qui q un intérêt direct dans cette décision. Il s’agit d’un point important sur lequel il faut s’appuyer et qu’il faut renforcer et consolider à travers des contacts directs, publics ou privés effectués par les pays arabes et musulmans. Nous devons agir vite car dès demain, Netanyahu et Trump entreprendront des contacts avec toutes les capitales et les dirigeants un à un pour les pousser à suivre l’exemple de Trump.

Nous devons aussi apprécier les positions des autorités religieuses musulmanes et chrétiennes, le cheikh d’Al Azhar, l’ayatollah Khaménéi, les ulémas de Najaf, les évêques et tous ceux qui ont pris position contre la décision de Trump.

Nous devons aussi rendre hommage aux protestations populaires sous toutes leurs formes, à travers les manifestations, les si tins, les communiqués, un peu partout dans le monde. Ces manifestations ont exprimé la colère et le refus des populations du monde entier de la décision sur Al-Qods et de son attachement au symbole que représente cette ville pour le monde. Certes, tout cela n’est pas suffisant, mais ces protestations et ces positions sont importantes et nécessaires, dans cette période précise, après les années de sécheresse dues à la discorde et aux guerres dans le monde arabo-musulman destinées à pousser nos peuples à oublier Al-Qods et la Palestine et à baigner dans ses guerres internes et dans ses propres malheurs.

Après tout ce qui s’est passé au cours des dernières années, le fait que les populations manifestent dans la rue en faveur de la Palestine et de Al-Qods, appuyées par les médias et par les élites et par des forces politiques et religieuses est une forme non négligeable de lutte contre les années de sécheresse et de refus des projets de discorde.

En m’adressant à vous, qui manifestez dans la banlieue sud aujourd’hui, je m’adresse aussi à tous ceux qui ont dans le monde arabo musulman et dans le monde tout court pour vous dire à tous que votre protestation est très importante, surtout que le camp adverse misait sur votre abandon de la Palestine et de Al-Qods. Aujourd’hui, vous prouvez le contraire.

Chers frères et sœurs, cet appui populaire constitue un appui moral et psychologique considérable aux résistants et à ceux qui se soulèvent et se battent sur les scènes de confrontation. Pendant la guerre de juillet 2006, nous avons vécu une expérience similaire. Nos frères à Gaza aussi, au cours de leurs guerres multiples. Toute manifestation d’appui, quelle que soit son importance, quelque part dans le monde, nous rendaient plus forts et plus déterminés et nous permettait de sentir que nous n’étions pas seuls.

Le peuple palestinien qui se trouve aujourd’hui aux premières lignes a besoin de ces manifestations d’appui dans toutes les places et les scènes. Les manifestations populaires constituent une base de soutien au mouvement de résistance qui doit aller crescendo. Je voudrais donc remercier tous ceux qui sont descendus dans la rue dans le monde et les appeler à continuer à le faire et à relever le défi car c’est là une des formes de la confrontation.

Bien entendu, il y aura des exceptions, comme ce qui s’est passé avec la délégation de Bahrein qui s’est rendue en Palestine occupée. Mais cette délégation ne représente pas le peuple bahreini, ni sa volonté> Cette délégation représente le pouvoir en place à Bahrein. C4est lui qui l’a envoyé en ce moment précis porteur d’un message de paix et de coexistence etc. Avec qui ? Avec les occupants, ceux qui violent les lieux sacrés et qui veulent judaïser Al-Qods, qui brisent les os des enfants palestiniens en Palestine. Cette délégation ne représente pas le peuple de Bahrein qui est descendu dans la rue le vendredi, à l’appel de ses autorités religieuses pour exprimer leur solidarité avec Al-Qods. Mais ils ont essuyé des tirs et ils ont été arrêtés et ont été opprimés parce qu’ils étaient solidaires avec la Palestine, alors que le pouvoir en place adressait des messages de paix à l’entité oppressive. En tout cas, le bon côté de la décision américaine, c’est qu’elle permet de distinguer le bon de l’hypocrite, non pas seulement à Bahrein, mais aussi dans le monde arabo-musulman et dans le monde entier.

Toujours sur le plan des manifestations populaires, il faut rendre un hommage particulier à deux peuples qui sont descendus dans la rue, en dépit de leurs problèmes et des tirs. Il s’agit du peuple palestinien et du peuple yéménite. Les Yéménites sont descendus dans la rue par dizaines de milliers, à Sanaa et à Saada défiant les bombardements aériens de l’agression saoudo-américaine contre ce pays. Ils ont confirmé la noblesse du peuple yéménite et l’injustice dont il fait l’objet sans le pousser à renoncer aux causes principales de cette oumma.

Toujours sur le plan des manifestations populaires, avant de passer à la position politique, je voudrais dire qu’au Liban, nous sommes fiers de notre unanimité nationale au sujet de la Palestine, d’autant que les Libanais s’entendent rarement sur un sujet. Pourtant, le sujet de Al-Qods et de la Palestine font l’unanimité, ainsi que la décision de  Trump qui est condamnée unanimement par les Libanais. La position à ce sujet du président de la République, celle du président de la Chambre et de tous les députés, celle du Premier ministre et des ministres ainsi que le discours remarquable du ministre des Affaires étrangères  à la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères – il y a eu au cours de cette réunion deux discours importants, celui du ministre libanais et celui du ministre irakien- et les manifestations ici et devant l’ambassade américaine témoignent de l’appui et de la solidarité des Libanais, peuple et dirigeants avec la Palestine et avec Al-Qods, pour que ces lieux restent aux Palestiniens, aux chrétiens et aux musulmans, quel qu’en soit le prix.

L’ironie des coïncidences veut que la décision de Trump intervienne entre deux fêtes importantes, l’une chrétienne, l’autre musulmane : la naissance du Prophète et celle de Jésus. Nous assistons aujourd’hui à une véritable intifada spirituelle, réelle, dans la position, dans l’esprit et dans la volonté chez tous les fidèles de défendre leurs croyances, dans un grand élan de solidarité.

Sur le plan politique, les conséquences de la décision de Trump ont commencé rapidement à apparaître. Le gouvernement de l’ennemi a décidé hier la construction de 1400 unités de peuplement à Al-Qods tout en décidant aussi de changer le nom des rues dans cette ville. Le reste devrait suivre> Tous les dangers que j’ai évoqués il y a quelques jours peuvent se vérifier> chacun doit donc assumer ses responsabilités. Nous devons comprendre que la décision américaine n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans le cadre d’un processus. Si nous revenons à ce qui se passe dans notre région depuis quelques années, nous comprendrons mieux ce qui se passe aujourd’hui. Nous parlions alors- en 2011 en particulier- d’un projet américano-sioniste de destruction de nos Etats, de nos armées et de nos populations. Nous disions que les Etats-Unis appuient Daech et les organisations takfiristes, dans le but de détruire nos sociétés, pour liquider la cause palestinienne, pour pousser les gens à oublier la Palestine. A ce moment-là, les Etats-Unis imposeront la solution qui leur convient et le compromis qui sert leurs intérêts et ceux des sionistes.

C’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Mais nous briserons leurs espoirs et nous avons commencé à le faire. Par cette décision, les Américains voulaient dire aux gouvernements arabes et aux Palestiniens, que Al-Qods est en dehors des négociations> Poursuivons donc nos discussions, sans l’évoquer. Ce projet qui semble appuyé par certains Etats arabes visait donc à liquider la cause palestinienne, en limitant la discussion sur d’autres territoires palestiniens. Ce qui aurait eu des conséquences sur la terre palestinienne, la souveraineté palestinienne et sur les réfugiés palestiniens< Il ne faut donc pas s’arrêter à ce moment précis, même s’il est important et dangereux> Il faut s’y arrêter juste pour le combattre.

La oumma dans son ensemble doit affronter ce projet américain qui constitue une agression dangereuse. La responsabilité de la confrontation n’est pas seulement celle des Palestiniens, mais la nôtre, à tous. Certes, la première responsabilité repose sur les épaules des Palestiniens, car ils sont en première ligne et leur résistance est à la base. Elle est primordiale et leur intifada est le facteur déterminant.

C’est pourquoi je m’adresse à eux. Si tous les Palestiniens, dans toutes leurs composantes et dans toutes leurs forces, le peuple palestinien de l’intérieur et de l’extérieur, refusent les diktats américains et de certains arabes, si vous refusez d’entériner tout projet de ce genre et si vous insistez pour que Al-Qods reste la capitale éternelle de la Palestine, et si vous refusez Abou Dis et tout ce qui se cache derrière ce projet, ni Trump, ni personne, ni le monde entier ne pourront vous arracher votre terre et votre ville sacrée. Si vous tenez bon, le monde se tiendra à vos côtés, ou une partie du monde en tout cas. Mais si vous renoncez à vos droits, celui qui voudra lutter pour la Palestine et pour Al-Qods devra affronter cet argument : vous êtes plus Palestinien que les Palestiniens eux-mêmes ? La décision repose sur vos épaules, cher peuple palestinien. C’est vous qui décidez Et votre résistance, votre détermination et vos sacrifices définiront l’étape à venir. En tout cas si vous décidez de résister, nous sommes tous avec vous.

Sur la base de tout ce que je viens de dire, il est clair aujourd’hui que tous ceux qui misent sur les Etats-Unis et sur une position équitable de leur part   aux dépens des intérêts israéliens se sont lourdement trompés. La voie des négociations a montré sa stérilité. Tout le monde doit désormais savoir que les Etats-Unis ne sont pas un parrain honnête dans la recherche de la paix en Palestine et dans la région. Les Etats-Unis ont créé Israël et l’appuient. Ils appuient le terrorisme, l’occupation, la judaïsation des lieux, l’exode, les incendies, les destructions, la discorde, Daech et ses semblables. C4est pourquoi la position vis-à-vis des Etats-Unis doit être unique et se résume ainsi : Mort à l’Amérique.

Il est temps pour que tout le monde comprenne qu’on ne peut pas avoir confiance dans les Etats-Unis ni avoir recours á eux. Ils sont au contraire l’ennemi dont nous devons tous nous méfier et que nous devons affronter à toutes les occasions.

Nous devons aussi, et là je m’adresse à tous ceux qui veulent entendre, insister avec tous les moyens dont nous disposons, qu’ils soient politiques, médiatiques ou populaires, pour isoler l’entité sioniste. Je vais essayer de donner des exemples précis, pour ne pas me contenter de lancer des slogans. Certes, sur le plan éducatif et dans le cadre de la mobilisation de l’opinion publique, il est bon de placer le plafond très haut et de lancer des slogans élevés. Mais je voudrais être plus direct et concret. A mon avis, il est essentiel, dans notre réponse à la décision de Trump sur Al-Qods, de revenir à l’isolement total de l’entité sioniste, à travers la pression populaire, mais aussi dans les Parlements et les gouvernements, sur les réseaux sociaux et chez certaines élites qui prônent une normalisation des relations avec les Israéliens. Il faut donc utiliser toutes les pressions possibles pour pousser les pays arabes et musulmans qui en ont à couper leurs relations avec l’entité israélienne, à fermer les ambassades et les bureaux de liaison ou de coopération> Il s’agit donc de stopper tout contact avec les Israéliens de la part des Arabes et des Palestiniens. En même temps, il faut réactiver le processus de boycott de la part des pays arabes et musulmans. Je dis donc à mes frères palestiniens et à Al-Qods, de chasser toute délégation qui vient chez vous, quelle que soit son importance ou sa qualité, qu’elle porte un turban ou une croix. Une telle délégation ne représente pas le peuple.

Il faut donc exercer des pressions politiques pour isoler Israël. Le pas le plus important, dans ce contexte est demandé à l’Autorité palestinienne. Je le dis avec réalisme et pragmatisme. Il faut dire que le processus de négociations est terminé, jusqu’à ce que Trump revienne sur sa décision au sujet de Al-Qods. C’est la moindre des choses que l’Autorité palestinienne, la Ligue arabe et l’Organisation de Coopération islamique – qui doit tenir un sommet à Istamboul dans deux jours- décident de mettre un terme au processus de négociations de paix. Ils doivent adopter une position ferme et claire, même s’il s’agit d’une tactique politique. Cette position aura un impact efficace sur le processus, même si nous autres, nous ne croyons pas à tout le processus de négociations.

Mais la réponse la plus importante à la décision de Trump reste l’intifada, comme l’ont déclaré plusieurs chefs palestiniens. Personne au monde, pas même l’axe de la résistance, ne peut dire aux Palestiniens ce qu’ils doivent faire. Les Palestiniens ont toujours été les pionniers de la résistance et de la confrontation populaire. Ils sont une école en matière d’intifada. C’est eux qui disent et nous ajoutons : nous devons assumer les responsabilités tous ensemble.

Je le répète aujourd’hui, devant vous tous, la meilleure réponse à la décision de Trump est le déclenchement d’une troisième intifada sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés. Cela relève de la responsabilité des Palestiniens d’abord et c’est ensuite au monde arabo-musulman de les soutenir.

Je voudrais maintenant dire quelque chose, mais je ne parle pas seulement au nom du Hezbollah. Je parle aussi au nom de l’axe de la résistance. Celui-ci est sorti de la crise de ces dernières années, malgré les blessures et les souffrances, victorieux et fort. Il est sur le point d’achever ses batailles dans la région, après avoir infligé des défaites aux instruments takfiristes utilisés par les Etats-Unis et Israël pour le briser. Aujourd’hui, l’axe de la résistance remet en tête de ses priorités Al-Qods, la Palestine, le peuple palestinien et la résistance palestinienne dans toutes ses organisations, ses formations et ses unités. Nous misons sur le fait d’être à vos côtés, avec tous nos moyens.

J’appelle donc aujourd’hui au rassemblement de tous les résistants, au resserrement des rangs après les années de discorde. Il faut panser les blessures causées par les divisions. J’appelle tous ceux qui appartiennent à la résistance ou qui croient en elle à unifier leurs rangs et à se retrouver pour mettre au point une stratégie unifiée de confrontation et pour mettre au point un plan d’action sur le terrain complet et efficace dans lequel tous les rôles seront définis et distribués. Nous au Hezbollah, dans le cadre de la résistance islamique au Liban, nous assumerons pleinement nos responsabilités dans ce contexte.   

Peuple palestinien et peuples de la région, vous devez avoir confiance dans la promesse de Dieu de vous aider vers la victoire. Notre unité, notre détermination à assumer nos responsabilités nous mèneront vers la victoire. Rappelez-vous que la résistance a vaincu là où elle est intervenue et que c’est l’axe de la résistance qui a mené la oumma de l’ère des défaites à celle des victoires.

Chers frères et sœurs, ils ont voulu que cette décision soit la fin de Al-Qods et celle de la cause palestinienne, nous devons en faire le début de la fin de l’entité oppressive. Notre slogan devrait être : Mort à Israël.

C’est ce que nous devons faire : transformer la menace en chance et en opportunité. Cette défaite politique et diplomatique des gouvernements arabes, nous devons la transformer en victoire de la oumma, de la Palestine et des lieux saints.

Encore un commentaire, pour qu’on ne dise pas que j’ai o mis de le faire : hier Netanyahu a multiplié les menaces contre le Liban. Il a voulu créer une diversion et évoquer les missiles du Hezbollah ainsi que ses usines de fabrication d’armes. Je ne répondrai pas aujourd’hui pour que la boussole reste sur la Palestine et sur al-Qods capitale éternelle de la Palestine. Aujourd’hui, nous devons tous dire avec les Palestiniens : En martyrs par milliers, nous allons vers Al-Qods !

On a voulu que le monde arabo musulman accueille cette décision avec désespoir. Mais je vous le dis, preuves en mains, toutes les données montrent que l’axe de la résistance se relève et se renforce et si Dieu le veut, la décision de Trump sera le début de la fin d’«Israël» inchallah.

Je ne serai donc pas long> J’ai voulu simplement exposer notre position, rappeler notre engagement, dans ce pays, le Liban, pays de la résistance, pays des martyrs, pays des Grands et des victoires. Nous sommes et nous resterons avec la Palestine pour que les musulmans puissent prier dans la mosquée Al Aqsa et les chrétiens puissent prier à l’église de la Nativité. Nous n’abandonnerons pas la Palestine, ni Al-Qods et nous n’abandonnerons pas notre Aqsa, car il est aujourd’hui le symbole pour lequel Abou Abdallah al Hussein est mort en martyr. Une fois de plus, nous répétons : Nous ne vous abandonnerons pas O Hussein.

Traduit par Al-Ahednews

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