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L’Iran a pu «maîtriser la crise sans avoir recours à la violence», selon Debkafile

L’Iran a pu «maîtriser la crise sans avoir recours à la violence», selon Debkafile
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Debkafile, site web proche des milieux du renseignement de l'armée israélienne, revient sur les violences qui ont marqué une semaine de manifestation sociale en Iran. Le site souligne que l’Iran a pu «maîtriser la crise sans avoir recours à la violence» : «Les troubles ont largement diminué et le retour au calme semble se poursuivre jusqu’à la maîtrise totale de la situation».

L’Iran a pu «maîtriser la crise sans avoir recours à la violence», selon Debkafile

«Les protestations prévues mardi contre le régime sont tombées à l'eau. Aucune manifestation n'a eu lieu mardi, ni dans des mégapoles ni dans de petites villes et les lieux publics étaient bondés de gens», écrit Debkafile.

Debka revient ensuite sur les raisons de cette colossale défaite et reconnaît : «Si les protestations ont perdu d'intensité, c'est parce que ni des intellectuels, ni les commerçants du Bazar, ni même la classe moyenne et encore moins les étudiants n'ont rallié le mouvement».

Ce site web israélien a ensuite fait allusion aux propos tenus récemment par «les responsables de haut rang iraniens qui ont accusé les agents de renseignements étrangers d'avoir fourni aux fauteurs de troubles de l’argent, des armes et des renseignements» et de poursuivre : «Le gouvernement iranien a bien maîtrisé le mouvement sans avoir recours à la violence. C'est le signe d'une extrême confiance en soi pour un gouvernement qui a prouvé qu'il est désormais capable de surmonter des situations difficiles».

Mercredi 3 janvier, des centaines de milliers d'Iraniens, brandissant des drapeaux nationaux, ont battu le pavé des principales villes où ont eu lieu ces derniers jours les débordements : ce fut le cas à Ahvaz, à Douroud, à Khoram Abad, à Boroujerd, à Najafabad, à Ispahan, à Zanjan, à Kermanshah, à Qom, à Birjand, à Khomeini Shahr, entres autres. Au nombre des manifestants figuraient de nombreux Iraniens mécontents de la situation économique du pays mais déterminés à «dénoncer les ingérences des dirigeants américains et israéliens dans les affaires intérieures iraniennes».

Source : presstv et rédaction

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