Des experts des Nations unies ont demandé mardi à l'Arabie saoudite de «mettre fin à la répression» contre les militants des droits de l'homme et de relâcher plusieurs dizaines de personnes arrêtées depuis septembre pour avoir simplement exercé leurs droits civiques et politiques.

L'arrestation depuis quatre mois d'une soixantaine de personnalités religieuses, d'écrivains, de journalistes, d'universitaires et de militants des droits de l'homme a été dénoncée par Amnesty International et Human Rights Watch (HRW).

«Nous assistons à la persécution de défenseurs des droits de l'homme qui n'ont fait qu'exercer pacifiquement leur droit à la liberté d'expression, à la liberté d'association et à la liberté de conscience», affirment les cinq experts des Nations unies.

Ils évoquent des arrestations et des détentions arbitraires décidées en recourant à la soi-disant «législation antiterroriste».

Cet appel intervient au deuxième anniversaire de l’exécution injuste du dignitaire Nimr al-Nimr, figure de la contestation pacifique contre le régime des Saoud. Le cheikh Nimr figurait parmi 47 personnes exécutées en janvier 2016 par l'Arabie saoudite après avoir été condamnées sans preuves à la peine capitale pour «terrorisme».

Source: agences et rédaction