noscript

Please Wait...

Bulgarie: véto présidentiel sur la loi anti-corruption exigée par Bruxelles

Bulgarie: véto présidentiel sur la loi anti-corruption exigée par Bruxelles
folder_openEurope access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le président bulgare Roumen Radev a mis son veto mardi à une loi anti-corruption que réclamait la Commission européenne, mais qu'il juge trop faible pour donner des résultats.

Bulgarie: véto présidentiel sur la loi anti-corruption exigée par Bruxelles

«Non seulement la loi ne crée pas une base normative adéquate, mais pose des obstacles à la lutte contre la corruption», selon les motifs du président publiés mardi, au lendemain de la prise par la Bulgarie de la présidence tournante de l'UE.

Selon l'ONG Transparency International, la Bulgarie, membre le plus pauvre de l'Union européenne, est le pays où le niveau perçu de corruption est le plus élevé de l'UE.

Selon la nouvelle loi, une institution unique, conformément aux recommandations de la Commission, remplacera plusieurs organes existants, lesquels selon Bruxelles n'avaient pas fourni de résultats tangibles.

Le président Radev met en cause l'organisation de cette institution unique. Il souligne par ailleurs que la protection des auteurs d'une dénonciation n'est pas garantie.

Depuis son adhésion en 2007, la Bulgarie fait l'objet, avec la Roumanie, d'une surveillance renforcée de Bruxelles sur les progrès, jugés insuffisants de sa justice contre la corruption. Aucun responsable de haut niveau n'a été condamné pour corruption.

Le rapport de la Commission européenne de janvier dernier a constaté que «la lutte contre la corruption est le domaine dans lequel le moins de progrès a été réalisé en Bulgarie» depuis dix ans.

Le véto présidentiel oblige le parlement de réexaminer les textes visés sans qu'il soit obligé de les modifier, s'il ne le juge pas nécessaire. Après ce réexamen, le président est obligé de signer la loi pour permettre son entrée en vigueur.

Source: agences et rédaction

Comments

//