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Le Canada reste exposé aux attaques d’«extrémistes violents»

Le Canada reste exposé aux attaques d’«extrémistes violents»
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Le Canada est toujours sous la menace d'attaques d'«extrémistes violents», issus ou sympathisants du groupe terroriste «Daech», mais aussi d'actions de membres de l'extrême droite, a estimé jeudi le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale.

Le Canada reste exposé aux attaques d’«extrémistes violents»

Après la fusillade dans une mosquée en janvier, la mort de Canadiens «dans une attaque terroriste au Burkina Faso» ou encore l'attaque au couteau et avec un véhicule cet automne à Edmonton (ouest), le Canada reste exposé à ces faits perpétrés par des extrémistes, relève le rapport annuel «sur la menace terroriste au Canada».

«Les principales menaces sont inspirées par une idéologie takfiriste violente de groupes terroristes», tels que «Daech» et al-Qaïda, invitant «à commettre des attaques au Canada», selon les services de renseignement.

Des individus au Canada «prennent part à des activités liées au terrorisme», selon la même source, qui estime qu'il y a «plus de 190 extrémistes» à l'étranger «qui ont des liens avec le Canada, notamment en Irak et en Syrie», mais aussi en Turquie.

Selon les autorités, «un peu plus de 60 extrémistes sont revenus au Canada», un effectif qui n'a pas évolué ces derniers mois en dépit de la perte par «Daech» de ses fiefs en Syrie ou en Irak.

Une majorité de Canadiens «qui reviennent de la Turquie, de la Syrie ou de l'Irak auraient participé à des combats» aux côtés des terroristes, selon le rapport de la Sécurité publique.

De plus, «des Canadiens ont été impliqués dans des activités terroristes dans plusieurs pays, y compris la Syrie, l'Irak et l'Algérie» et «des extrémistes canadiens» ont porté assistance à «des groupes terroristes» comme en Afghanistan ou en Somalie.

C'est toutefois la Syrie et l'Irak qui «abritent actuellement le plus haut taux d'extrémistes canadiens», selon les renseignements.

Au Canada, des individus empêchés de franchir les frontières «pour se joindre à des groupes dans des zones de conflit» sont susceptibles de «mener des attaques», craint le ministère.

Le niveau de la menace terroriste est maintenu à «moyen» au Canada depuis la mort de deux militaires dans des attaques séparées en octobre 2014, dont la plus spectaculaire au Parlement à Ottawa.

Source: agences et rédaction

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