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Liban: le ministre des AE réclame l’établissement d’une ambassade à al-Qods

Liban: le ministre des AE réclame l’établissement d’une ambassade à al-Qods
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Le chef de la diplomatie libanaise, Gebran Bassil, a annoncé jeudi avoir demandé au gouvernement l'établissement d'une ambassade du Liban à l’Est d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est), en tant que capitale de la Palestine.

Liban: le ministre des AE réclame l’établissement d’une ambassade à al-Qods

«J'ai transmis un mémorandum au gouvernement pour l'établissement d'une ambassade du Liban à Jérusalem, la capitale de la Palestine, et j'ai proposé au président palestinien, Mahmoud Abbas, un échange de terrain à cet effet entre le Liban et la Palestine. Il m'a promis d’œuvrer rapidement afin d'octroyer au Liban une parcelle de terrain à Jérusalem-Est. C'est au Conseil des ministres de prendre une décision aujourd'hui, si Dieu le veut», a écrit M. Bassil sur son compte Twitter, dans un message signé de ses initiales, pour dire qu'il a personnellement publié ce message.

Mercredi, le président de la République libanaise, Michel Aoun, avait exhorté les pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à déposer une plainte auprès de l'Organisation des Nations Unies et du Conseil de sécurité contre la décision du président américain, Donald Trump, de considérer al-Qods occupée (Jérusalem) comme «capitale d'Israël», appelant également à prendre des mesures unifiées contre tout État qui reconnaîtrait ce statut.

M. Aoun s'était exprimé lors du sommet extraordinaire de l'OCI qui s'est tenu à Istanbul, à l'invitation du président turc, Recep Tayyip Erdogan (actuellement président de l'organisation), en vue de plancher sur les répercussions de la décision américaine.

«Pour récupérer ce que nous avons perdu et ce que nous sommes sur le point de perdre, il faut prendre des décisions et des mesures unifiées, propres à mettre en échec la décision américaine et obliger les États-Unis à l'abroger», a prôné le chef de l'État, appelant à «déposer une plainte urgente au Conseil de sécurité et aux Nations Unies».

Lundi, un rassemblement monstre avait eu lieu dans la banlieue-sud de Beyrouth pour protester contre la décision américaine, à l'appel du secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, qui s'était exprimé à cette occasion.

Dimanche, des centaines de personnes avaient manifesté près de l'ambassade des États-Unis à Aoukar.

Vendredi déjà, les députés libanais avaient réaffirmé à l'unanimité au Parlement leur ferme opposition à la décision du président américain de reconnaître al-Qods comme «capitale d'Israël».

Source: sites web et rédaction

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