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Al Qods : Ankara exhorte les pays musulmans à «dépasser les condamnations»

Al Qods : Ankara exhorte les pays musulmans à «dépasser les condamnations»
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Le gouvernement turc a appelé dimanche les pays musulmans à «aller au-delà des condamnations» lors d'un sommet qui doit se tenir mercredi à Istanbul pour examiner la reconnaissance par les Etats-Unis d’Al Qods comme capitale de l’entité israélienne.

Al Qods : Ankara exhorte les pays musulmans à «dépasser les condamnations»

«Il faut qu'une position, une attitude allant au-delà des condamnations sorte» de ce sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), a déclaré le porte-parole du gouvernement turc, Bekir Bozdag, cité par l'agence de presse étatique Anadolu.

«En ce qui concerne les Palestiniens et Jérusalem (Al Qods occupée) la Turquie a toujours suivi une politique très claire et nette, sans faire de zigzag», a-t-il soutenu. «La Turquie ne changera pas d'opinion ni de position, même si nous devons être les seuls».

Le président américain Donald Trump a reconnu mercredi Al Qods occupée comme capitale d'«Israël», suscitant la colère des Palestiniens et des réactions de réprobation bien au-delà du Proche-Orient.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a plusieurs fois qualifié Al Qods de «ligne rouge pour les musulmans», a vivement critiqué cette décision, indiquant qu'elle était «nulle et non avenue» pour Ankara.

Dans un apparent effort de mobiliser la communauté internationale, le président turc a eu cette semaine des entretiens téléphoniques avec les principaux dirigeants de la région, mais aussi avec ses homologues russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron, ainsi qu'avec le pape François.

Le sommet de l'OCI aura pour but de «coordonner et d'unifier» la réponse des pays musulmans, a indiqué Erdogan cette semaine, sans préciser toutefois si des mesures concrètes seraient étudiées.

La Turquie et «Israël» ont normalisé leurs relations l'année dernière, après une crise diplomatique déclenchée en 2010 par un raid israélien contre un navire d'une ONG en direction de la bande de Gaza, qui a fait dix morts parmi les activistes turcs.

Les deux parties ont intensifié leur coopération, notamment dans le domaine de l'énergie, mais Erdogan, défenseur de la cause palestinienne, continue à critiquer régulièrement les agissements de l’occupation israélienne.

Source : agences et rédaction

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