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Pyongyang désire des négociations directes avec Washington, dit Lavrov

Pyongyang désire des négociations directes avec Washington, dit Lavrov
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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a informé jeudi lors d’une rencontre à Vienne en Autriche son homologue américain Rex Tillerson que la Corée du Nord souhaitait des discussions directes avec les Etats-Unis, rapporte l'agence de presse russe RIA.

Pyongyang désire des négociations directes avec Washington, dit Lavrov

«Nous savons que la Corée du Nord veut avant tout parler aux Etats-Unis de garanties sur sa sécurité. Nous sommes prêts à soutenir cela, nous sommes prêts à participer pour faciliter de telles négociations», a déclaré le chef de la diplomatie russe.

Mercredi soir, le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a estimé que les exercices militaires conjoints entre les armées des Etats-Unis et de la Corée du Sud ainsi que les menaces de guerre préventive de Washington faisaient de la perspective d'un conflit dans la péninsule coréenne un «fait établi».

Discussions sous condition

Dans le même contexte, Washington a affirmé être disposé à négocier avec Pyongyang, mais les conditions nécessaires pour entamer les discussions ne sont pas encore réunies, a déclaré le porte-parole du département d'État américain, Heather Nauert.

«Nous voudrions négocier avec Kim Jong-un quand ce sera le moment, quand ils se montreront déterminés à avancer vers la dénucléarisation. Nous ne l'avons pas encore observé», a-t-elle déclaré lors d'un point presse.

Dans le même temps, la porte-parole s'est gardée de détailler les conditions préalables pour ouvrir des discussions et s'est montrée évasive lorsqu'elle a été interrogée sur la question de savoir si les engagements nord-coréens d'abandonner les menaces à l'encontre de l'île américaine de Guam seraient suffisants.

«Ils savent ce qu'il faut faire», a lancé Mme Nauert.

Les programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord avancent à grand pas depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un en décembre 2011, malgré les multiples sanctions de l'ONU.

La crise entre le dirigeant nord-coréen et Donald Trump, qui en sont aussi à se lancer des insultes personnelles, alimente les craintes de nouveau conflit plus de 60 ans après la guerre de Corée (1950-53).

Cependant, certains jusque dans l'entourage de Trump soulignent que ses options militaires sont limitées, sachant que Pyongyang pourrait lancer un barrage d'artillerie contre Séoul, où vivent 10 millions de personnes à une cinquantaine kilomètres seulement de la frontière.

Source: agences et rédaction

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