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Tournée africaine de Macron pour marquer un nouveau départ avec le continent

Tournée africaine de Macron pour marquer un nouveau départ avec le continent
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Comme chacun de ses prédécesseurs avant lui, Emmanuel Macron se prête lundi à l'exercice diplomatique devenu rituel: la tournée africaine.

Tournée africaine de Macron pour marquer un nouveau départ avec le continent

C'est bien avec l'idée de moderniser les relations entre la France et le continent africain que le président français entend mener ce voyage clé qui le mènera au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Ghana.

Au menu de ces visites: entrepreneuriat, jeunesse et éducation, tant de sujets éloignés du passé colonial et de «l'aide au développement», terme toujours polémique.

Vraie innovation, il s'est entouré depuis cet été d'un «Conseil présidentiel pour l'Afrique», principalement des jeunes entrepreneurs binationaux en lien étroit avec leur pays d'origine, qui lui apportent une autre vision de l'Afrique que les réseaux diplomatiques traditionnels de ses prédécesseurs.

Première étape, le Burkina Faso où il prononce mardi son principal discours de politique africaine devant 800 étudiants à l'université de Ouagadougou. Il répondra ensuite à leurs questions, «sans filtre», promet l'Elysée.

«Ce public n'a pas forcément une bonne image de la France», reconnaît l'Elysée, surtout depuis la chute de Blaise Compaoré, chassé par la rue en 2014 et que la France a exfiltré vers la Côte d'Ivoire.

Le Burkina réclame aussi à Paris l'extradition de son frère François Compaoré, objet d'un mandat d'arrêt international pour l'assassinat d'un journaliste en 1998.

Plusieurs organisations de ce pays ont appelé à manifester sur son passage, pour protester contre le «pillage» des ressources naturelles par les grandes entreprises françaises, la présence militaire de Paris et le maintien du franc CFA, «monnaie coloniale», selon elles.

Emmanuel Macron se rendra ensuite à Abidjan pour assister au sommet Europe-Afrique et «replacer la relation France-Afrique dans le cadre de son projet de refondation de l’Europe».

Il en profitera aussi pour poser la première pierre du métro d'Abidjan, projet majeur pour lequel Paris a accordé un prêt record d'1,4 milliard d'euros.

Il se rendra enfin au Ghana, pays anglophone et démocratique, afin de montrer une «approche continentale de l’Afrique» au-delà des anciennes colonies françaises et une vision plus offensive de la francophonie.

«Comme ses prédécesseurs, il donne la priorité à la sécurité au Sahel et veut garder l'influence de la France en Afrique francophone tout en s'ouvrant à d'autres pays. Mais, la différence, c'est qu'il connaît l'Afrique où il a effectué un stage de 6 mois, est entouré d'une meilleure expertise africaine, avec une vision multipolaire, et voit le continent comme un formidable réservoir d'opportunités économiques», note Frédéric Lejeal, rédacteur en chef de la Lettre du Continent.

Source : sites web et rédaction

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