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De retour au Zimbabwe, Mnangagwa sera investi président vendredi

De retour au Zimbabwe, Mnangagwa sera investi président vendredi
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L'ancien numéro 2 du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, sera investi président vendredi, trois jours après la démission de Robert Mugabe qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant trente-sept ans, ont annoncé mercredi les médias d'Etat.

De retour au Zimbabwe, Mnangagwa sera investi président vendredi

«L'investiture du camarade Mnangagwa est prévue vendredi», affirme le site du groupe audiovisuel public ZBC.

En exil depuis son éviction du pouvoir, l'ancien vice-président doit arriver à Harare mercredi à 18h00 (16h00 GMT), précise la ZBC alors que son retour était précédemment fixé à 13h00.

«Le camarade Mnangagwa rentre aujourd'hui» mercredi, a déclaré à l'AFP son assistant personnel Larry Mavhima. «Il arrivera à la base militaire de Manyame (à Harare) à 13H00 (11H00 GMT). Il se rendra ensuite au quartier général du parti pour faire le point, puis au bureau de la présidence pour faire un autre point», a-t-il ajouté.

Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a déjà été désigné dimanche président du parti au pouvoir la Zanu-PF et candidat pour la présidentielle de 2018, en remplacement de Robert Mugabe. Il devrait désormais être nommé président par intérim du pays, a déclaré mardi le porte-parole de la Zanu-PF Simon Kaya-Moyo. Sa nomination devrait être officialisée mercredi par le président du Parlement, selon la même source.

Cacique du régime Mugabe, Emmerson Mnangagwa était aux commandes lors des différentes vagues de répression des quatre dernières décennies. Longtemps considéré comme le dauphin naturel de Robert Mugabe, il avait été évincé de la vice-présidence, le 6 novembre, au terme d'un bras de fer avec l'épouse du chef de l'Etat, Grace.

Désireuse de succéder le jour venu à son mari nonagénaire, elle avait obtenu le limogeage de son principal rival. Celui que les Zimbabwéens surnomment le «crocodile» avait alors quitté le pays par crainte pour sa sécurité.

L'armée, hostile à l'ascension de la Première dame, était intervenue dans la nuit de 14 au 15 novembre, prenant le contrôle du pays sans officiellement faire de victimes. Dans la foulée, les Zimbabwéens étaient descendus en masse dans la rue, tandis que les soutiens du président Mugabe, 93 ans, le lâchaient un à un.

Sous ces pressions, et menacé de destitution, le plus vieux dirigeant en exercice au monde a annoncé mercredi sa démission, suscitant des scènes de liesse dans tout le pays.

Source: agences et rédaction

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